| Ce que je ne fais pas en cet instant... |
Auteur | Message | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | | | | LobaAnar à crocs Messages : 5492 Remerciements : 773 Date d'inscription : 19/12/2014
| Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Continuer à glander je ne fais point ! 'Fin presque. J'ai rangé grossièrement le bordel qui traînait, fait la vaisselle, mis une lessive à tourner et viré mes draps (comme ça, je serai bien obligée de me faire un lit tout propre avant de me coucher... *Ouais, je me fais pitié là !*) Maintenant, j'ai bien le droit à un perniflard, tout en réfléchissant à mon dîner que je ne lance pas encore tellement j'ai la glu. Ven 11 Nov 2016 - 22:41 |
| | | LobaAnar à crocs Messages : 5492 Remerciements : 773 Date d'inscription : 19/12/2014
| Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Oublier encore de noter en rouge sur un post-it d'acheter des piles pour mon appareil photo !
J'y pense quand je suis en balade avec mon p'tit loup... J'y pense quand je me cuisine de belles galettes comme ce soir... Mais jamais quand je fais mes courses ! Rah ! Ven 11 Nov 2016 - 23:49 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | En cet instant je ne range pas les affaires de ma fille dans son placard, car ça tombe toujours au moment où elle va faire une sieste. Alors je fais mon tour du net, et je n'ai pas faim pour déjeuner. Sam 12 Nov 2016 - 14:30 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | ignorer la question de Loba je ne fais pas je m'étais couché tard pour le boulot et j'étais obligé de me lever avant l'heure que j'aurais voulu pour aller travailler, je voulais rester couché en faite quand j'ai écrit ça mais oui ça m'arrive de faire des insomnies et surtout que je suis en tentative d'arrêt de comment ah oui Zarbi est-ce que c'était ça le mot c'est ce que je me rapelle de ce mot entoucas aussi je ne rattrape pas mon immense retard de lecture du côté du feu Sam 12 Nov 2016 - 15:51 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | | | | LobaAnar à crocs Messages : 5492 Remerciements : 773 Date d'inscription : 19/12/2014
| Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Gabi, c'est du "bourbi" dont tu veux parler ! (S'il s'agit bien de la copine marie-jeanne avec laquelle tu essaies de rompre.) Zarbi, c'est du verlan (mot/syllabes à l'envers), ça veut dire bizarre. Et aussi, tu oublies de prendre ton tour au pendu. *Clin d’œil amusé*
Quant à moi, je ne continue pas à avancer dans mes affaires. J'ai commencé dans la pièce chauffée, j'ai fait ma plonge à l'eau brûlante, mais p'tain, c'est mon corps tout entier qu'il faudrait plonger dans un bain limite bouillant ! Sous la douche, ça allait mieux mais il a bien fallu en sortir... J'ai vraiment trop froid. Alors tant pis...
Du coup, je ne me fais pas non plus un dîner rapide bien qu'il me reste des galettes. Je vais me faire des lasagnes avec une garniture pré-cuisinée (par moi au four, bien longue à précuire), en espérant que ça me réchauffera un peu parce-que là, je ne sais plus quoi faire... Sam 12 Nov 2016 - 17:51 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Je détourne les yeux des listes de noël, je ne demanderai rien à mes soeurs pour ma fille vu que je n'ai pas les moyens de faire un cadeau à leurs enfants.
je ne range pas le linge, j'ai commencé, mais j'ai eu mal au ventre à cause d'une mauvaise posture. Sam 12 Nov 2016 - 18:33 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | ahah oui c'est ça je voulais dire bourbi me semblait qu'il y avait quelque chose qui clochait aussi ça l'air intense mon affaire mais ça fait 4 jours et ça ne m'était pas arrivée depuis plus de 14 ans... ne pas être fier de moi je ne fais pas continuer d'en parler je ne fais pas parce que c'est difficile quand même et ne pas me faire rusher ça ne fais pas dans l'instant j'ai fait aussi un autre 72h la semaine passée je suis en bon processus... pour un jour avoir un enfant je le fais et pour mon amoureux plus que pour moi, je le fais pour tous les autres mais indirectement pour moi... merci de votre écoute entoucas:) ah oui j'avais oublié le pendu je ne pensais plus que c'était mon tour:) m'occuper du pendu je ne fais pas Dim 13 Nov 2016 - 7:37 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | je ne savais pas que tu fumais de la weed, l'autre soir j'ai regardé https://fr.wikipedia.org/wiki/Mac_and_Devin_Go_to_High_SchoolIl était... "interactif" n'ayant pas le principal produit sous la main, on avait commencé à le regarder, et notre fille est arrivée mais cela devenait trop bizarre pour seb et clem alors je l'ai regardée seule ensuite avec mes pilules dodo. J'ai rien compris à la fin et je pense que c'était le but recherché, que ce film n'avait aucun sens. Je ne me lave pas, pourtant je sens la moufette, donc tout à l'heure. Dim 13 Nov 2016 - 10:26 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | je ne connaissais pas ce film, je viens d'en voir les 2 premières minutes je regarderai plus tard il faut savoir que dans mon cas c'est oui pour le loisir et la détente mais aussi une façon que j'avais de m'automédiquer... ce qui complique les choses... là je viens de prendre une médication prescrite à mon sens bien plus dommageable que je ne prends pas habituellement quand j'utilisais mon 'automédication' juste parce que la douleur devenait insupportable ce qui bref complique vraiment tout, mais un jour je veux des enfants je me fais vieille et pour moi fumette ne rime pas avec grossesse ni avec vie de maman donc je veux changer mais cette fichue maladie aussi complique tout ne pas me plaindre sur mon sort je ne fais pas en ce moment... cela dit je ne veux pas vanter ce problème que j'ai au détriment des cerveaux malléables de la jeunesse du forum (je pense que 90% du forum sont adulte) et j'espère que ce ne sera pas perçu ainsi, juste j'ai besoin de parler et j'ai senti que vous êtes de bon écoute Dim 13 Nov 2016 - 12:10 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Tu t'automédiques parce que tu as une maladie ? Je ne me souviens plus de ton âge. Quand et pourquoi tu as commencé ? Je te poses beaucoup de questions, tu as le droit de ne pas répondre, mais c'est juste pour m'instruire et comprendre les gens qui sont différents. Ma soeur aînée et son mari ont pas mal fait de la fumette, ils ont arrêté quand ils ont eu des projets de grossesse y'a 10 ans, mais ils ont continué la cigarette. Je ne suis pas contre le cannabis, d'ailleurs il devrait être légalisé en France pour éviter les dérives du trafic mais je crois qu'il nuit, comme la clope à la beauté du visage qui vieillit un peu plus vite. Cependant le chanvre est utilisé en cosmétique et l'herbe en aide culinaire n'aurait pas cet effet visible, après la digestion... Mais c'est comme l'alcool, il ne faut pas diaboliser, tu peux te prendre un bon verre le savourer, c'est juste une question de contrôle et connaitre les limites pour la santé. Je t'avoue que pour le sommeil, je ne veux même plus me coucher "au naturel" c'est à dire, poser ma tête sur l'oreiller, fermer les yeux et attendre que le sommeil arrive parce que là, me revient tout ce qui s'est passé dans la journée, ou les trucs désagréables, ruminer, et puis d'un coup me relever complètement dévorée par une rage brûlante et envie de me passer les nerfs sur quelque chose... ou quelqu'un. Puis faire des cauchemars la nuit, assez terribles... et me réveiller le matin assez mal en me demandant pourquoi je me suis énervée pour si peu et être crevée. Non. Ce que je prends, c'est comme un bouton veille, j'appuie dessus et hop 1h après, je ferme les yeux et je m'endors d'office sans chercher la meilleure position ni faire la machine à laver dans le lit. Le gros effet secondaire est l'amnésie rétrograde. Avant j'avais des hallucinations, maintenant c'est plutôt des pertes de mémoire, j'oublie la plupart du quotidien inutile, des détails, ce que j'ai fais la veille au soir ce que j'ai mangé, parfois je perds mon vocabulaire où je me retrouve dans une pièce en oubliant la raison, mais vite mon cerveau se reconnecte. Donc, tu vois, tu n'as pas à avoir honte de parler, tu es assez grande pour te passer de l'avis des autres tant que tu contrôles. Je te souhaite une agréable journée, et espère bientôt pouvoir discuter de ton projet de grossesse avec toi. Je dois me laver et je ne me lève pas. Dim 13 Nov 2016 - 12:30 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | J'ai 32 maintenant donc le temps presse, l'horloge biologique tourne à grande vitesse... J'ai commencé la première fois j'avais 13 ans, la jeunesse, les expériences, j'étais une jeune ados qui recherchait beaucoup la fête... de 13 à 17 ans je fumais mais pas tous les jours de 18 a 32 ans c'était tous les jours et plus qu'un par jour, pas avant le travail bien sûr je savais me contrôler la dessus, mais en arrivant du travail, pour me détendre c'était immanquable, et les jours de congé c'était dès le début de la journée, ça me détends ça me relaxe et je suis quelqu'un d'anxieuse ça m'aidait aussi à moins m'inquiéter de tout, déconnecté du travail par exemple au lieu de ressasser ce que j'aurais pu faire de mieux au travail, ou de m'en faire pour une toute petite chose que j'aurais dit ou fait dans d'autres situations sociales et que je m'imagine que les gens auraient jugés, je ressassais beaucoup et m'en faisais beaucoup, une sorte de phobie sociale si on veut qui ne m'empêchait pas de sortir ou quoi que ce soit mais qui me grugeais quand même beaucoup au quotidien, me demandant continuellement ce que les gens pensaient de moi anxieuse du passé aussi anxieuse du futur, ça m'aidait à pouvoir relaxer et mettre tout ça de côté toutes ces pensées anxieuses, mais ça c'est une chose ce n'est pas la maladie dont je parlais (je travaille quand même dans un domaine sociale et gère quand même assez, j'aurais pu travailler dans un autre domaine ce qui m'aurait été moins anxiogene mais j'ai choisi ce boulot quand même, donc ce n'est pas à l’extrême non plus, mais je ne me suis pas non plus facilité ce côté en choisissant un autre type de boulot:)) a 28 ans j'ai commencé à avoir des douleurs chroniques de type inflammatoire, le corps très tendu, douleurs tous les jours, qui ne finissait jamais, sans rien de visible sur les irm ou quoi que ce soit, mais ce n'était pas imaginaire j'avais réellement très mal et c'était très souffrant, je décrivais souvent mon mal comme un immense coup de soleil mais intérieur qui brûle je me sentais brûler de l'intérieur tellement je ressentais de l'inflammation, il y a quelques mois on m'a déclaré fibromyalgique du moins c'est la première fois qu'un médecin de l'urgence posait un mot sur mes douleurs je ne sais même pas si on a inscrit à mon dossier médical officiellement cette maladie mais c'est ce que j'ai et un médecin l'a dit, c'est très intense des jours plus des jours un peu moins, je vais du moins un peu mieux depuis la dernière année ayant reçu une médication et la mari a des propriétés anti-inflammatoire qui m'aidait aussi beaucoup beaucoup si je l'aurais voulu j'aurais pu être référé à un centre anti-douleur mais ça égalait prescription de morphine, dilaudid et ce genre de truc qu'on me prescrit tout de même pour les piques de douleurs intense et que je ne prends pas trop juste en dernier recours, mais la mari m'Aidait réellement à diminuer la douleur, l'inflammation et à me sentir bien, je vois la différence quand j'en prends ou n'en prends pas, là c'est de gérer la douleur sans, donc oui l'arrêt de mari c'Est psychologique mais dans mon cas ça vient aussi jouer sur le physique et c'est dur, je ne veux pas non plus prendre de plus en plus de médication qui sont bien plus néfaste tel la morphine et ses dérivées parce que ça non plus ça ne va pas avec des projets d'enfantement bien sûr et c'st aujourd'hui mon plus cher désir malgré ma maladie, la fibromyalgie c'Est un dérèglement du système nerveux centrale de la douleur, je suis très intolérante à toute forme de douleur, ce qui te fait mal, se casser un doigt par exemple moi j'ai plus mal tu comprends, c'est tout ça, me protégeant j'avais aussi perdu beaucoup de forces musculaires mais j'en ai regagné depuis... bref c'est comme je ne sais par ou commencer, je veux m'en sortir, je veux un enfant malgré tout ça, la fibromyalgie n'est pas une maladie dégénérative donc je ne risque pas d'en mourir alors que mon enfant aurait 5 ans par exemple sinon bien sûr que je me poserais des questions différentes sur mon projet, je pense quand même que je peux avoir un enfant.... la mari cause aussi à long terme que je l'utilise ce genre de perte de mémoire à court terme, oublié des choses du quotidien inutile comme tu dis mais qui en fait sont utiles et qu'on oublie... ça favorisait aussi mon sommeil à la place d'un somnifère par exemple que je suppose que tu prends vu ce que tu dis, même si mistergabrielle tente de me démontrer le contraire, il a aussi longtemps fumé mais a arrêté 4 ans avant moi... bref à mon sens ça avait beaucoup de propriété bénéfiques et je le pense encore (au canada on peut s'en faire prescrire médicalement) mais je reconnais aussi que ça a des propriétés négatives sur ma vie, tout doucement, dont le fait de retarder mon projet d'enfantement que je désire... bref c'est ça... si je n'aurais pas ce projet je continuerais... mais voilà je le désire fortement et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui j'arrête, et la 2e étape sera la cigarette pour dans 9-mois-1 an vraiment commencer à essayer de tomber enceinte. merci de ton écoute et de ton intérêt ça me fait du bien et ce que je ne fais pas en ce moment fumer mais j'ai dû prendre une codéine parce que pique de douleur insupportable mais j'espère réussir à gérer ma maladie sans rien un jour Dim 13 Nov 2016 - 13:13 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Tu n'as jamais cherché à entamer une thérapie ? Un mal être que le corps transforme en mal physique ? Je suis hyper anxieuse aussi et comme toi des douleurs au quotidien : maux de tête, maux de ventre, mal dans le dos. Je te remercie pour ton vécu et de partager tes doutes, j'espère que tu es bien entourée. Glander je ne fais pas, je vais préparer ma fille pour aller au gouter d'anniversaire de mes nièces, ma mère commence déjà à clignoter et à être désagréable, elle est toujours sur la défensive en ce qui concerne ma soeur et sa propre soeur. Dim 13 Nov 2016 - 14:23 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | une thérapie je suis bien daccord c'est bon pour tous le monde je n'en ai jamais fait si ce n'est que 5-6 rencontres avec un psy enfant et adolescente c'était obligée et je ne me dévoilais pas vraiment et ou je devais parler sans qu'on ne me dise aucun conseil en retour, on évaluait mes pensées avec des dessins qu'on me présentait ce genre de chose, sans me dire les résultats ce qu'on en pensait mis a part elle a 14 ans se prends pour une femme de 20 ans faut l'enfermer... il y a eu du bon quand même dans tout ça je le reconnais aujourd'hui, je me dirigeais vers un alcoolisme a ce moment de ma vie... que j'ai réglé vers 18-19 ans, je me mettais en danger aussi auprès d'hommes plus âgés que moi.. adulte je n'ai jamais vu de psy... je me suis dirigée moi-même vers l'aide aux autres au niveau professionnel, l'aide en toxicomanie, en santé mentale et criminalité.... de 20 à 30 ans j'ai quand même beaucoup évolué au niveau de mon anxiété, je ne suis plus la même qu'à 20 ans prenant peu à peu confiance en moi vivant des réussites professionnelle et tout, même si on peut dire encore aujourd'hui que je manque de confiance en moi... je vis aussi moins d'anxiété mais j'en vis encore ça fait quand même partie de ma personnalité... je me dis quand même que j'aurais pu évoluer plus dans ma vie personnelle, avoir une maison, être impeccable au niveau du ménage, avoir des enfants, à mon âge je suis quand même déçu de mon parcours sur ces niveaux-là, ce qui me fait mal en quelque part, désolée, les émotions sortent ce matin, je me sens aussi parfois incomprise de mon conjoint et voulant toujours bien paraître au yeux de ma famille je me dévoile très peu aussi auprès de mes soeurs par exemple, je n'ai pas grand monde auprès de qui me confier, ma mère souffrant de personnalité limite, ce n'est pas auprès d'elle non plus que je peux rechercher du soutien puisque dès l'âge de 7 ans c'était moi la maman auprès d'elle... quand je la vois c'est moi qui la soutient... je suis à un tournant de ma vie, j'ai eu un déclic a 17 ans que je voulais faire quelque chose de ma vie, travailler.... la semaine passée à 32 ans un autre déclic, je veux une famille et être une parfaite maman une parfaite épouse ce que je suis loin d'être même si faut pas penser comme ça personne n'est parfait, mais faut que j'avance et que je lâche ma béquille que j'ai si longtemps eu et je ne trouve pas ça facile... ne pas fumer cigarette sur cigarette je ne fais pas en ce moment, je suppose que je recherche une compensation à ma béquille... c'est toi ma thérapie ce matin gentille lapine désolée si c'est trop je ne me suis jamais autant dévoilée sur le forum du moins et j'ai un petit peu les émotions à fleur de peau.... le lâchement de ma béquille je suppose... bref je veux être quelqu'un de bien pour un futur enfant un jour et je le fais pour lui pour lui offrir le mieux que je peux, j'ai pardonné à une mère et même à un père et oui j'ai eu des carences et j'ai dû cheminer seule... comme d'autres en ont eu des biens pires, je ne suis pas non plus la plus à plaindre d'autres ont vu et vécu bien pire, mais tout ça font de moi qui je suis... bref mon conjoint est aussi un conjoint en or, mais parfois et c'est normal ne me comprends pas toujours, mais ce qui est difficile c'est qu'il ne comprends pas mes douleurs physiques, les nies, pense que c'est ma faute si j'ai mal... et ça aussi ce n'est pas évident, j'ai été un moment ou je me plaignais beaucoup de mes douleurs physiques auprès de lui et je comprends que c'est harassant pour lui et difficile pour lui, mais moi j'ai mal et parfois faut que je le dise à quelqu'un parfois je me tord de douleur et ça devient invivable, beaucoup au niveau du dos principalement des côtes, et des côtes en avant, ce qui est le pire à supporter, bref je dois me prendre en main et ce n'est pas facile pour moi avec ces douleurs, me dit fait du sport comme si ça règlerais tout mais faites donc du sport quand vous vous tenez les côtes de douleurs avant même de commencer, comment en faire dans ces cas là faut être fort pour supporter, 4 ans de douleurs tout le temps, ça devient aussi très lourd sur le moral... désolée de tout ça ce matin pour toi et les autres du forum, mais je sais qu'avec la gentillesse de tous les membres l'empathie que je suis habituée de vous voir depuis un an et un peu plus, vous n'allez pas m'en vouloir et même m'encourager, vous êtes tous super Dim 13 Nov 2016 - 15:28 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Franchement Gabi, tu m'en as mis la larme à l'oeil tellement c'est sensible comme sujet tu vis quelque chose de difficile mais tu as déjà franchi la grosse étape de prendre du recul et d'analyser tes faiblesses, je t'admire et je t'encourage à continuer. Seulement, le coup de la mère parfaite de l'épouse parfaite, je t'arrête tout de suite. Je ne sais pas d'où ça vient cette envie que nous avons tous bien souvent, mais celui qui nous a mis ça dans la tête est un gros empaffé ! Tu sais, quand je suis devenue maman et que mon mari a repris le boulot je me sentais perdue et affolée d'être aussi peu réactive et de mettre de la distance avec mon bébé, alors je culpabilisais, mais là je me disais "j'ai mes parents, je n'ai pas le droit de me plaindre !" et quand la dame de la P.M.I venait à la maison je culpabilisais encore plus "je ne devrais pas avoir besoin d'aide, je ne suis pas comme ces mères célibataires dans un F2 avec 3 enfants, ce sont elles qui méritent de l'aide et de la reconnaissance, pas moi". Je suis indigne et imparfaite. Là Mme P.M.I. (protection maternelle et infantile) m'a dit "arrêtez de penser cela, vous faites toujours des efforts pour vous améliorer avec votre petite, vous avez droit comme les autres à être aidée, parce que devenir parent la première fois n'est jamais facile, ne mettez pas la barre si haut, sinon vous serez toujours désespérée". Monsieur G est partant pour cette aventure à 3 ? Après... si tu veux vraiment un enfant, je te conseille de t'orienter vers le corps médical pour vérifier qu'avec tes antécédents psychiatriques, que tu ne le transmettes pas au bébé. En 2017, je saurais mieux si j'ai aussi une forme d'autisme comme ma fille et si cela a été génétiquement transmis sachant que de mon côté paternel on a eu comme toi des problèmes, sachant qu'avec ta maman... tu vois ? Accroche-toi avec ton conjoint, c'est normal que parfois il ne te comprenne pas. Le mien ne veut pas continuer sa psychothérapie alors qu'il en a besoin, on se dispute aussi. Et bonne nouvelle, VRAIMENT, Bridget Jones A RAISON : LA TRENTAINE : C'EST QUE DU BONHEUR !! Franchement, tu es mâture, moins complexée, du crois en toi et en ce que tu dis, tu peux même encore trouver une vocation à l'opposée de ce que tu étais à 20 ans, tu t'en fous d'être vieille auprès des jeunes, et d'être jeune auprès des vieux, la responsabilité est plus évidente. Ouais bon quelques vergetures mais c'est tout. Et que tu te sois confiée, même à nous inconnus, sur un autre continent c'est déjà très bien que tu evacues la pression. Loba va avoir des tartines à lire, elle va s'en lécher les babines et elle te lèchera la pomme ensuite, parce qu'elle aime les gens authentiques. Je ne lance pas mon jeu, et pourtant je le devrais Dim 13 Nov 2016 - 19:24 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | oui, j'aime m'autoanalyser pour mieux me comprendre, je me suis toujours intéressé à la psychologie, pour les autres mais aussi pour moi, entre autre comprendre pourquoi je suis comme je suis avec les expériences que j'ai vécu... le trouble de la personnalité limite chez un parent atteint beaucoup un enfant de manière insidieuse, aujourd'hui je comprends que ce qu'elle m'a fait vivre n'était pas sa faute à elle mais à ce trouble, ce qui fait que je lui ai pardonné même si tout cela m'a fait mal et à forger ma personnalité d'une autre manière que ce qu'elle aurait dû, je me plaît parfois à penser que si j'aurais vécu une enfance différente, j'aurais eu une personnalité différente, plus sûre de moi.... que ce n'est pas moi qui ai un mauvais fond, que ce n'est pas moi qui suit fautive... bref je ne sais pas si tu vois ou je veux en venir, mais comme tu le sais sûrement un enfant c'est fort, mais c'est aussi fragile. quand vous avez une mère qui vous puni par la honte, étant démuni de capacité parentales adéquates, je n'ai pas été une enfant particulièrement facile à la maison, elle ne savait pas comment s'y prendre pour faire respecter son autorité et donc jouait sur ce qu'elle savait me déranger le plus, la honte, j'avais très peu d'amie qui venait à la maison pour cela, juste une et elle me le disait c'était fait exprès je vais te faire honte quand ton amie va venir et elle le faisait, sachant que ça me blesserait énormément que ça m'atteindrait, elle jouait les plus folles qu'elle était réellement, elle criait comme une cinglée parce qu'elle savait que ça me ferait super honte, elle a aussi passer mon enfance à parler seule à voix haute à 3 anges comme elle les appelait elle savait qu'il n'existait pas ce n'était pas de la schizophrénie, c' était juste un moyen pour elle de s'aider à voir plus claire dans ce qu'elle pensait se parlant à voix haute parlant constamment a ces 3 personnes qui n'existait pas, tous les jours, tout le temps, bref tu vois le tableau, c'est sur cela que je me suis construite, et lorsque un homme entrait dans sa vie, s'il en ressortait ce n'était aucunement de sa faute ni celle de l'homme mais exclusivement je dis bien exclusivement la mienne ma faute juste à moi et elle pouvait me le répéter pleurant à chaude larme pendant des jours et des jours me répétant que c'était de ma faute et que quand j'allais être grande aucun homme ne m'endurerait, imaginez de telle parole dites à une fillette de 9 ans. Aujourd'hui ça fait 15 ans ou presque que je suis avec mon conjoint et vlan dans ses dents oui je suis digne d'être aimée par un homme maman. mais ça c'était aussi la personnalité limite qui la faisait parler ainsi et je lui pardonne, même si ça m'a fait mal, j'en ai les larmes aux yeux d'en parler en ce moment encore, preuve que ça m'a blessée, même si je la comprends mieux, que je comprends qu'elle était malade. j'ai eu des arrières grand parents qui se sont occupée de moi d'une bonne façon et m'ont aidé beaucoup dans l'enfance ce qui me permettait de comprendre la vie réelle, et qui une chance qu'ils ont été là mais ils ont fini par être bien âgée, et tu te doutes qu'a un moment ils l'étaient trop... arrivée à l'adolescence, j'ai emménagée chez une de ses cousines, son mari a abusée du manque d'amour que j'avais.... pour m'abuser..... la famille entière ne l'a pas jugée lui comme le pédo coupable, mais c'était moi la méchante ados séduisante aux yeux de tous. mais quel gang de cons! j'étais une enfant! aujourd'hui a 30 ans je me dis mais quel gang de cons! et quand je les vois au 3-4-5 ans je m'acharne encore à leur montrer que je suis une bonne personne et pas la mauvaise jeune fille qu'ils ont crut que j'étais m'appliquant à leur démontrer que j'ai réussi ma vie et que je suis quelqu'un de bien! comment ont-ils pu faire ça au lieu de me prendre dans leurs bras pour consoler la jeune fille que j'étais, des gens qui étaient supposé être du côté de dieu, qui était supposé avoir de bonnes valeurs... mais qui au final me jugeait comme la méchante ados séduisante. le pédo fait toujours partie des leurs aujourd'hui, je le vois aux enterrements par exemple.... lui on continu de l'aimer.... mais quel gang de cons! par respect pour moi, il n'aurait même pas dû être à l'enterrement de mes arrières grand-parents qui eux m'aimaient et que moi j'aimais.... certains me parlent à ces occasions, d'autres m'ignorent encore délibérément j'ai envoyé le gentil pédo en prison après tout.... moi la méchante séduisante. a 17 ans j'ai eu mon conjoint en or, un homme sensible, qui l'est au point de ne pas être en mesure d'écouter une histoire triste concernant des gamins, ados, qu'il connaisse l'enfant ou l'ados en question ou non je l'aime, il m'aime c'est l'homme de ma vie aurait pu me quitter pour mes défauts mais on s'aiment je sais maintenant ce qu'est le vrai amour d'une personne pour une autre, même si je lui cause des irritants, je sais qu'il m'aimera toujours. un enfant il en veut un un jour, il n'est pas prêt, il veut lui aussi que je change des choses pour le bien d'un futur enfant et je le comprends, mais comme tous les hommes ou presque il ne se sent lui non plus pas encore prêt, mais je crois que quand je lui aurai démontré que je peux être la bonne mère que je veux être il le sera. il me culpabilise sur certaines choses sans vraiment le vouloir, mais ça me prends aussi ça pour changer... il y a aussi de la schizophrénie dans ma famille, le frère de ma mère et ma grand-mère, mais la soeur de ma mère est parfaitement saine et ses enfants aussi, je sais qu'il y a de l'hérédité dans ces maladies, ces troubles, mais pour moi, ça ne m'empêchera pas d'avoir un enfant biologique.... j'espère que ce n'est pas égoiste de penser ainsi de ma part, mon conjoint n'a aucun de ces troubles dans sa famille... ce que je redoute le plus est d'avoir une attitude trop anxieuse envers un éventuel enfant mais je sais que je pourrai y travailler pour ne pas qu'il en ressente les impacts... et la trentaine que du bonheur, j'ai pleuré le jour de mes 30 ans, 30 ans c'est dure c'est ma jeunesse qui s'effrite, c'est la pression de tout bord tout côté.... j'apprends doucement à accepter mes 30 ans désolée si certains passages sont durs et triste.... et oui ça me fait du bien de le partager avec des gens d'un autre continent parce que je m'ouvre peu sur tout cela sur mon propre continent et ça fait du bien merci et merci pour ce que tu m'as dit ça m'a dit ça m'a fait beaucoup de bien, juste le je t'admire je l'ai tellement entendu si rarement, que ça m'a beaucoup touché et aussi ce que tu m'as dit sur la maman parfaite garder tout ça encore pour moi je ne fais pas ce matin Lun 14 Nov 2016 - 6:59 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Wow... la vache tu t'en ai pris des beignes dans ta vie, et être rejetée par ta famille et malgré cela te construire et vouloir faire ton foyer sans reproduire cela ? Tu vois tu es persévérante, mais documente-toi bien avant de faire un enfant sur les problèmes psy. Ma fille à ses 3 ans, avait un âge mental de 2, mais elle évolue rapidement parce qu'elle a une TRES GROSSE prise en charge, elle a des chances de s'en sortir mais c'est maintenant qu'on doit rattraper le tir. Mais il y a des autistes qui jamais ne sortiront de leur prison, parce que le trouble est plus profond. Et comme TOUTES LES MAMANS ET TOUS LES PAPAS, à un moment quand ton môme braillera, fera des colères, jettera tout par terre, tu voudras le jeter par la fenêtre, au lieu de cela, tu souffles, tu vas dans une autre pièce si le gosse est en sécurité et ton mari prend le relais et tu relayes ton mari. Donc idéalement un tendem. Comme toi je suis hyper anxieuse, c'est pathologique. Si parfois j'ai l'impression d'être une épave, "je me devais de donner à ma fille une allure parfaite : la coiffer parfaitement avec des anglaises, l'habiller avec de la marque, coordonner ses chaussures et son manteau, la parfumer" Mais ma fille pour l'instant elle s'en fout encore un peu, elle veut aller jouer dans la boue et manger des feuilles et patauger dans la flotte, elle s'en fout de son physique. Mais quand je sors, et qu'on me félicite pour sa beauté, je suis comblée parce que j'ai réussi quelque chose, quelque part, qu'elle soit jolie cachera sa personnalité. C'est horrible, mais notre société accepte mieux les gens beaux à problèmes, que les moches. En cet instant précis, même si tu es à plus de 4000 kms, je me sens très proche de toi. Je ne m'habille pas, parce que la chemise de nuit un lundi matin gris, c'est le luxe ultime Lun 14 Nov 2016 - 10:54 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | dans mon cas pour la schizophrénie 5 % s’il a un parent du deuxième degré (oncle, tante, cousin, cousine) qui souffre de schizophrénie; pour la personnalité limite c'est plus complexe à évaluer et moins connu scientifiquement, QUELS SONT LES MYTHES LES PLUS TENACES SUR LE TROUBLE DE PERSONNALITÉ LIMITE? Mythe : Le trouble de personnalité est une maladie héréditaire. Réalité : La transmission génétique n’a pas été démontrée jusqu’à maintenant. Une vulnérabilité biologique, comme l’impulsivité ou l’hyperémotivité, existe chez certaines personnes. Toutefois ce sont des facteurs qui peuvent contribuer au développement du trouble de personnalité. il n'y a pas beaucoup d'études qui prouveraient un réel lien héréditaires, dans les lectures on voit beaucoup que c'est l'environnement qui a la plus grande incidence sur le trouble, (j'ai étudié un peu dans ce domaine de très minimes études je ne suis pas psychiatre loin de là mais je travaille aussi auprès de personnes ayant divers trouble de santé mentale depuis plus de 7 ans, alors tout ça ne m'est pas non plus complètement inconnu, mis à part mes expériences familiales) mais souvent ce trouble est associé à l'environnement pendant l'enfance.... il faut savoir aussi qu'à la différence de l'autisme les troubles de santé mentales se déclarent habituellement, ce peut être avant dans certains cas, mais habituellement à la fin de l'adolescence et au début de l'âge adulte, bien sûr il y a de la pedopsychiatrie et ce n'est pas pour rien, certains enfants peuvent souffrir de trouble de santé mentale bien sûr, mais c'est très différent quand même de l'autisme qui affecte le bébé dès son plus jeune âge.... tout cela reste très complexe à comprendre bien sûr et même pour un psychiatre ou pedopsychiatre mais ce que je veux dire c'est que c'est quand même bien différent, j'ai probablement oui la maladie/trouble en moi mais ne l'est pas développé comme bien des gens.... bref je ne sais pas si j'explique bien ce que je veux dire, je ne comprends pas tout les ressorts moi-même et c'est complexe, j'espère bien m'exprimer... bref, l'autisme, je ne connais pas ça autant que toi bien sûr qui le vit et tu peux mieux m'en parler que moi qui ne s'est juste informée dans le cadre de mes études et intérêt personnel (j'ai aussi eu une personne autisme plutôt asperger adulte dans mon groupe dans le cadre du travail), (je m'intéresse à tout ce qui est psy de proche ou de loin) (j'ai déjà aussi pensé avoir des traits autistes à un très très très minime degré) ne connaissant pas les prédispositions génétiques versus l'autisme je suis allée voir et j'ai trouvé ceci qui comme tu le savais sûrement avant moi démontre oui dans le cas de l'autisme une assez forte corrélation génétique.... j'ai peut-être sauté 2-3 lignes dans le texte avant de te l'envoyer, j'espère qu'il n'y a rien de choquant si oui mes milles excuses - Spoiler:
Autisme et génétique, une relation avérée mais complexe… par Bertrand Jordan - SPS n°300, avril 2012 La France est l’une des rares nations dans lesquelles l’autisme soit encore parfois considéré comme une « psychose infantile », et où les thérapies institutionnelles soient en partie d’inspiration psychanalytique. Au niveau mondial, on est aujourd’hui bien loin de la vision des années 1970 qui attribuait cette affection à une mauvaise relation mère/enfant. Il est maintenant démontré que l’autisme a une base neurologique, qu’il est associé à des anomalies de développement du système nerveux central, anomalies principalement observées au niveau des synapses, ces connexions entre neurones par lesquelles s’établissent les circuits neuronaux qui sont à la base de tout le fonctionnement de notre cerveau. Les données récemment acquises grâce aux nouvelles techniques d’exploration du cerveau suggèrent fortement que ces anomalies apparaissent au cours du développement fœtal, donc bien avant la naissance. Les preuves d’une forte composante génétique Le rôle de l’hérédité dans l’autisme est solidement établi. La démonstration, publiée dès la fin des années 1980, repose principalement sur l’étude de vrais et faux jumeaux, véritable expérience de la nature qui permet de distinguer l’influence de l’hérédité et celle de l’environnement : il s’agit en fait de mesurer la « concordance » dans des couples de jumeaux, c’est-à-dire la fréquence avec laquelle le deuxième jumeau est atteint si le premier est diagnostiqué en tant qu’autiste. On sait depuis longtemps qu’il existe une composante familiale pour ce syndrome : si un enfant est affecté, la probabilité pour que l’un de ses frères ou sœurs le soit également est de 10 % environ, alors que la fréquence dans la population est inférieure à 1 %. Mais ce n’est pas probant au niveau de l’hérédité : cela pourrait simplement manifester un environnement familial délétère partagé par les membres de la fratrie. La comparaison réellement éclairante est celle qui confronte vrais et faux jumeaux. Pour les vrais jumeaux, issus d’un embryon unique qui s’est divisé en deux très précocement, et qui ont donc exactement le même jeu de gènes, la concordance oscille entre 60 et 90 % selon les études, elle est donc très forte. Par contre, elle n’est que de 10 % à 20 % pour les faux jumeaux, qui proviennent de la fécondation simultanée de deux ovules par deux spermatozoïdes, et ne sont donc ni plus ni moins apparentés (au sens génétique) que deux membres quelconques de la fratrie. Le point important ici n’est pas tant la valeur absolue de la concordance que la différence entre les vrais et faux jumeaux. On peut légitimement considérer que chaque membre d’un couple de jumeaux, qu’ils soient vrais ou faux, a été soumis au même environnement maternel et familial. L’écart que l’on constate pour la concordance doit alors, pour l’essentiel, être attribué au fait que les vrais jumeaux portent des gènes identiques : si seul l’environnement intervenait, les faux jumeaux devraient être aussi concordants que les vrais. Cela ne signifie pas que le vrai jumeau était forcément destiné à être (ou devenir) autiste, comme son frère : la concordance élevée indique seulement que, s’il est placé dans les mêmes conditions que son jumeau, il a de fortes chances d’évoluer de la même manière. En d’autres termes, cette forte influence génétique n’élimine pas totalement le rôle de l’environnement1, et, dans d’autres circonstances, le même enfant pourrait rester indemne... Une influence génétique très forte... Ce point étant établi, on pouvait entretenir l’espoir de découvrir « le gène de l’autisme » (ou plutôt les gènes). Et pourtant, comme nombre d’affections organiques (hypertension, maladie de Crohn, diabète de type II...) ou psychiatriques (psychose maniaco-dépressive, schizophrénie), l’autisme résiste depuis de nombreuses années, et pour des raisons fondamentales, au schéma qui a si bien réussi pour d’autres maladies héréditaires comme la myopathie ou la mucoviscidose. Il était certes clair, dès le départ, qu’il ne s’agissait pas d’une affection monogénique (liée à un défaut dans un seul gène, toujours le même), car sa transmission au sein des familles ne répond pas aux règles de l’hérédité mendélienne, mais on pouvait espérer mettre en évidence quelques gènes majeurs responsables du syndrome. En réalité, tel n’a pas été le cas. Il faut dire aussi que les autistes n’ayant en général pas d’enfants, cela limite singulièrement les études : il faut alors avoir recours à des méthodes indirectes et moins performantes. On peut focaliser l’étude sur les familles dites « multiplex », comportant deux enfants atteints (mais ces familles sont rares, les parents d’un enfant autiste renonçant souvent à en avoir d’autres...), et rechercher quelles régions chromosomiques particulières sont transmises à ces enfants par leurs parents : si l’on retrouve les mêmes régions pour plusieurs familles, on peut penser qu’elles contiennent des gènes dont certaines versions favorisent l’apparition de l’autisme. Il restera alors à étudier en détail ces zones de l’ADN, à faire l’inventaire des gènes qu’elles contiennent et à voir lesquels sont différents chez les autistes. On peut aussi adopter l’approche des « gènes candidats », c’est-à-dire choisir a priori parmi les gènes connus ceux dont on peut suspecter qu’ils soient impliqués dans le syndrome : gènes exprimés dans les cellules nerveuses, jouant un rôle dans les connexions entre neurones ou dans le métabolisme cérébral... on en connaît aujourd’hui des centaines. On étudie alors la répartition des variants de ces gènes au sein d’ensembles d’enfants atteints ou indemnes : si un variant particulier est beaucoup plus fréquemment retrouvé chez les autistes que chez les témoins, on peut supposer qu’il a quelque chose à voir dans l’étiologie de l’affection. ...mais des gènes insaisissables Malgré de très nombreux travaux, attestés par des centaines de publications scientifiques, les résultats restent assez minces. Certes, de nombreuses régions chromosomiques ont montré une association plus ou moins nette avec l’affection ; certes, plusieurs variants de gènes se sont avérés être génétiquement liés à l’autisme ; mais la multiplicité même des régions ou des gènes ainsi désignés limite la portée scientifique et pratique (pour le diagnostic) de ces résultats. Depuis quelques années, de nouvelles techniques d’analyse génétique plus puissantes et plus sophistiquées ont été mises au point, il est devenu possible, grâce aux « puces à ADN », d’étudier des centaines de milliers de points du génome en une seule expérience. Un bilan récent (2010) de tous ces travaux répertorie, pour l’autisme, une vingtaine de régions réparties sur huit chromosomes, toutes retrouvées dans au moins deux études – même si leur validité statistique n’est généralement pas très élevée, et si l’effet de chacune sur le risque d’autisme est faible. Cela souligne encore une fois que l’indéniable composante génétique de l’autisme implique de nombreux gènes, dont l’impact individuel est faible et donc difficile à mettre en évidence. Ajoutons que lorsqu’on rassemble à grand-peine des milliers de cas pour effectuer ces travaux, on risque fort de mélanger plusieurs types d’autisme, impliquant vraisemblablement des gènes différents. En cherchant à améliorer la validité statistique des études, on peut ainsi, paradoxalement, aboutir à brouiller les résultats. C’est ainsi que, pour l’autisme, on peut avoir une héritabilité très forte, se manifestant notamment par une concordance quasi-complète entre vrais jumeaux, et pourtant une très grande difficulté à trouver les gènes responsables de cette influence génétique – et plus encore à en tirer un test pré- sentant un minimum de fiabilité. Des perspectives, tout de même... Il faut donc bien reconnaître que la génétique piétine un peu, qu’elle s’englue dans la mise en évidence de multiples régions chromosomiques ou gènes dont chacun a une influence très réduite, et que malgré des annonces très prématurées, on est encore bien loin de pouvoir diagnostiquer l’autisme à l’aide d’une analyse d’ADN. Néanmoins, ces travaux mettent à jour, peu à peu, au sein de cette machine incroyablement complexe qu’est notre cerveau, les éléments dont le dysfonctionnement peut favoriser l’apparition de symptômes dont l’ensemble constitue ce que nous appelons l’autisme. On peut donc raisonnablement penser que seront peu à peu découverts les différents circuits (impliquant chacun plusieurs gènes) dont le dérèglement peut conduire à l’affection. Tout ceci devrait conduire à une meilleure compréhension de l’étiologie de ce syndrome, et peut-être, à terme, à des tests génétiques permettant de compléter le diagnostic clinique et de rattacher l’enfant en cause à une catégorie particulière, susceptible de répondre à un traitement adapté. Cela ne se fera pas en un jour, mais c’est clairement la direction dans laquelle avance aujourd’hui la recherche. Ces travaux ne sont donc pas inutiles, ils vont sans doute permettre de scinder ce syndrome complexe en plusieurs entités dont chacune justifiera une thérapie spécifique, mais ce ne sont là encore que des espoirs. La génétique ne peut pas tout, et même si notre destin est en partie inscrit dans nos gènes, la compréhension de ce grimoire qu’est notre ADN ne fait que commencer... On trouvera une analyse beaucoup plus complète de cette question dans le dernier livre de Bertrand Jordan Autisme, le gène introuvable : de la science au business, paru en janvier 2012 aux Éditions du Seuil.
donc bref je comprends bien tes encouragements à bien me documenter sur la génétique et oui il faut y penser dans tous les cas, que ce soit l'autisme, les maladies/troubles de santé mentales ou encore les maladies physiques.... et moi aussi je t'admire d'être aussi forte pour ta petite parce que même s'il le faut, ce ne doit certainement pas être facile je t'admire pour cela merci aussi pour tout ce que je ne fais pas, le ménage, mais j'En ai fait un peu tout à l'heure Lun 14 Nov 2016 - 12:19 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | | | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | | | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | | | | LobaAnar à crocs Messages : 5492 Remerciements : 773 Date d'inscription : 19/12/2014
| Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | PU-TAIN !!!
Je n'encaisse pas un coup de déprime à l'odeur de mort du forum, comme presque d'habitude... Et pour cause ; Il sent la vie là ! La vraie. Avec ses faiblesses, ses écorchures, ses névroses, ses peurs, ses doutes, ses colères... Mais aussi ses forces, ses pansements, ses audaces, ses plaisirs, ses combats, ses... En-vies !
Le coin cafétéria rayonnait tellement de rouge quand j'ai débarqué que je me suis demandé s'il n'y avait pas un bug... Sérieusement ! Mais non. Et outre cela, ce qu'il s'est passé ici, sur ce topic, c'est... Pfiou ! Je n'y fais pas écho de suite, avec grand regret. Parce-que je suis très fatiguée et souffrante. Trop pour me lancer dans un pavé réfléchi. Mais il faudra que j'y revienne, absolument !
En attendant, Gabi, ne sois pas désolée de parler avec tes tripes ! N'aie pas d'appréhension à être vraiment toi, pas ici ! C'est vrai que, comme l'a dit Niblette, c'est ce que j'aime, l'authenticité. Ce que je recherche même chez les autres. Mais c'est aussi, surtout, et avant tout, dans l'esprit d'Ellès. Ceux qui y accrochent et ceux qui y restent, mon majeur à couper que c'est beaucoup pour ça...
Et ne t'en fais pas trop non plus pour les jeunes. En vérité, ils préfèrent les adultes capables de gerber, craquer, fêler, se passionner, exalter, être vraiment ce qu'ils sont, à ceux qui baignent dans le faire-semblant et qui suivent une ligne de conduite par souci de bienséance sociétale. Comme (la plupart d'entre) nous à leur âge... Sauf à être déjà préformatés... Et puis, pour les choquer, il faut quand même y aller de nos jours, hein !
Bref ! Sache que je suis ravie et touchée d'avoir pu effleurer et sentir un peu plus ton dedans. Le tien aussi Niblette, par la même occasion, même si je savais déjà que tu as un grand cœur... Merci pour lâcher c'te satanée bride ! Ça fait du bien de le faire soi-même mais franchement, tout autant de voir d'autres le faire et les côtoyer !
En plus, vous n'avez jamais oublié de dire ce que vous ne faisiez pas, au passage. Chapeau bas !
Je ne vais pas encore manger, quant à moi. Je préfère me resservir un jaune et terminer de lire tous les "nouveaux" messages, avant !
PU-TAIN !!!
Lun 14 Nov 2016 - 23:13 |
| | | NibletteIrréductible Sim Messages : 1963 Remerciements : 342 Date d'inscription : 08/07/2015 Age : 41 Localisation : En train de vomir des paillettes et des papillons | Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Je vais citer Ségolène Royal parce qu'elle m'a inspirée avec le Programme Rose : Les gros mots : C'est-pas-beau ! Bouh ! Loba : on-ne-parle-pas-comme-ça !
Gabi a sa fumette, Niblette a ses cachets, Loba a son jaunet.
Bon, faut que je les prenne parce que même si demain, c'est pas moi qui emmène la môme à l'école, je dois me lever à heure descente sinon ma mère va aussi me faire "bouh". Mon mari lui fait la gueule, parce qu'elle ne sait pas fermer la sienne. Je devrais relancer mon jeu qui a surchauffé.
Je ne ferme pas la fenêtre de ma chambre parce qu'il fait 24°c. Mar 15 Nov 2016 - 0:52 |
| | | LobaAnar à crocs Messages : 5492 Remerciements : 773 Date d'inscription : 19/12/2014
| Re: Ce que je ne fais pas en cet instant... | | Je ne vais toujours encore pas me repaître, parce-que y'a une lapine pas nette qui, genre ; A avalé ses cachets avec le jaunet de Loba et les digère en fumant la ganja de Gabi !
Pendant ce temps-là, je ne propose pas mon âme au Diable puisque c'est toujours en vain... Je ne lui demande pourtant pas la lune !
AAAHHHH !!! La Lune ! Il faut la regarder cette nuit !
Parce-que... Bah parce-que !!! Mar 15 Nov 2016 - 1:47 |
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