| Auteur | Message | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | | | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Prologue | | - Prologue:
Ma chère petite, ma toute petite Juliette,
Je savais que je ne serais plus là, en ce jour si spéciale pour une jeune fille, le jour de ton dix-huitième anniversaire. J'espère te voir grandir le plus longtemps possible, mais je sais que la maladie progresse rapidement et que je ne serai bientôt plus là.
Je t'ai désiré, oui, je t'ai désiré. Quand j'ai su que j'étais enceinte de toi, j'étais folle de joie. Tu as grandi en moi, je sentais tes petits poings et tes petits pieds me donner de petits coups. Je te chantais des berceuses tous les soirs la main sur mon ventre pour te faire ressentir toute la chaleur de mon amour.
Le jour de ta naissance fut le plus beau jour de ma vie. Lorsque je t'ai vu, j'ai su que tu serais tout ce qui compterait dans ma vie. J'allais me battre aussi longtemps que je le pourrais pour rester auprès de toi. Oui, j'allais me battre contre cette maladie pour être ta maman.
J'espère être là pour te bercer les nuits où tu perceras tes dents. J'espère être là quand tu prononceras pour la première fois maman. J'espère être là pour te voir chanceler avant de faire ton premier pas. J'espère être là pour répondre à tes pourquoi. J'espère être là pour te consoler après un cauchemar. J'espère être là pour te regarder prendre l'autobus à ton premier jour d'école. J'espère être là pour t'aider à faire tes devoirs. J'espère être là pour jouer avec toi. J'espère être là pour connaître tes amis. J'espère être là pour rencontrer ton premier amoureux.
J'aurais aimé être là le jour ou tu deviendras une femme, ma Juliette, mais je sais que je ne serai plus là. J'espère qu'on ait eu le temps de se connaître, de s'aimer, de se cajoler, que tu gardes un souvenir de ta maman qui t'aimait tant. Du haut du ciel, je te regarde, je suis fière de toi. Je sais que tu deviendras une femme bien, une femme exceptionnelle.
Maintenant que tu es une femme, tu rencontreras toi aussi un homme charmant qui fera battre ton coeur comme ton père a fait battre le mien. À ton tour, tu connaitras la joie de l'enfantement. La famille est ce qu'il y a de plus important ma Juliette, oui la famille est ce qu'il y a de plus important parce que la vie est si courte et on ne sait jamais quand elle se terminera.
Je te regarde dormir, du coin de l'oeil, en écrivant cette lettre pour toi. Tu dors d'un sommeil si paisible, un petit sourire dessiné sur tes lèvres, un vrai petit ange.
Tout en te regardant, je t'imagine plus tard, je me fais des rêves sur ce que sera ta vie. Je souhaite que tu retournes où j'ai grandi, à Sunset Valley. Je rêve que tu y établisses ta lignée. L'un de tes enfants poursuivra la lignée, et ainsi de suite pendant 10 générations. C'est ce que je désire pour toi, ma fille. Rappelle-toi, la famille est ce qui a de plus important.
J'ai tout prévu, voilà le certificat d'achat du lot dont j'ai fait l'acquisition pour toi ce matin. Il sera à toi le jour de ton dix-huitième anniversaire, aujourd'hui, si l'on t'a bien remis cette lettre selon mes consignes. À ce jour j'ai amassé 1800$ pour couvrir les dépenses nécessaires à ton installation. Chaque fois que je le pourrai, j'ajouterai de l'argent pour ton pot de départ.
Voilà que tu pleures, tu pousses de petits cris pour m'appeler, tu as faim. J'attends toujours ces moments avec impatience, ces moments ou tu te réveilleras et me réclameras, parce qu'ils nous restent si peu de temps, ensemble, toutes les deux, trop peu de temps.
Ta maman qui t'aime
Mar 3 Nov 2015 - 23:23
Dernière édition par missgabrielle le Sam 14 Nov 2015 - 21:23, édité 1 fois |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Re: Juliette Legacy | | - Épisode 1:
Je regardai à nouveau le certificat d'achat, 15 Cour d'Estiville, Sunset Valley.
C'était bien là. Enfin, j'y étais. Ma mère avait voulu que j'y sois et j'y étais.
Je n'avais cessé de lire et relire cette lettre qu'elle avait écrite alors que je n'étais qu'un tout petit bébé. Cette lettre était tout ce qui me liait à elle.
Je n'avais aucun souvenir de ma mère, elle était morte peu après ma naissance.
Papa ne parlait jamais d'elle. Il n'avait jamais réussi à surmonter la souffrance que sa mort lui infligeait. Je savais qu'elle hantait son coeur nuit et jour, mais dès que je voulais parler d'elle, il se refermait. Sa souffrance l'aveuglait au point de ne pas voir la mienne.
Mon père buvait pour endormir sa douleur. Je n'ai pas de bons souvenirs de mon père. J'ai de la difficulté à voir en lui l'homme charmant et séduisant que maman me décrit dans sa lettre.
Maman, ma maman, était une femme merveilleuse, elle m'aimait. Oui, elle m'aimait. Maintenant je le sais.
Depuis que j'avais reçu cette lettre, j'étais déterminée à faire ce qu'elle avait voulu me voir faire. Du haut du ciel, j’espérais qu'elle me voit. Oui, pour elle, j'avais pris un vol de dernière minute à destination de Sunset Valley, cette ville dont je ne connaissais rien et j'étais déterminée, oui je m'y engageais, à y établir ma lignée pour les 10 prochaines générations. Cela avait été d'autant plus facile pour moi que Twinbrook ne me rappelait que de mauvais souvenirs.
C'est tout sourire que je posai le pied sur ma nouvelle propriété, dans ma nouvelle vie.J'explorai mon terrain. Au fond, derrière chez moi, il y avait la mer, de l'eau à perte de vue. J'étais époustouflée par la splendeur du paysage. Je me dis que tout comme ma mère, j'allais aimer Sunset.Le terrain était grand. J'allais pouvoir y bâtir une fabuleuse demeure. C'était le cadre idéal pour fonder ma famille.Les entrepreneurs sont arrivés à 9h00, tel que convenu. Attendant patiemment mon vol à l'aéroport de Twinbrook, la veille, j'avais eu la brillante idée de contacter l'agence de construction, afin que le début des travaux ne tarde pas. Je ne pouvais pas me permettre de dépenser pour l'hôtel et les restaurants, il me fallait rapidement un logis.
La lettre de maman était accompagnée d'un montant de 1800 simflouz. C'était ce dont je disposais.
J'avais pris 300 simflouz dans le porte-feuille de mon père, qui ne s'aperçut de rien, cuvant son vin, comme maintes fois je l'avais vu. J'estimais qu'il me le devait bien.
J'avais attendue des heures, qu'on annonce une place libre à destination de Sunset Valley, ce qui m'avait valut un billet à rabais. Je m'étais promenée dans l'aéroport, toujours à l’affût des annonces et surtout la tête pleines d'idées sur ce qui allait m'arriver, tentant d'organiser au mieux ce que je considérais comme une folle aventure.
Entrant dans les boutiques pour passer le temps, je portai les yeux sur un sac de couchage qui pourrait m'être fort utile si tout ne se passait pas comme il le fallait. 100 simflouz, je l'avais acheté, je serais au moins un peu au chaud si j'avais à passé la nuit dehors.
Pas moins de 6 heures plus tard, on annonçait un billet en vente, exactement 300 simflouz, je courrais au kiosque pour récupérer mon billet, je passais à la vérification de mon maigre bagage contenant quelques vêtements et je m'installais sur mon siège, le cœur battant follement d'excitation.
J'avais en main 1700$ lorsque vint le temps de discuter avec le contremaître. Les factures étaient salées.
Ils coulèrent un solage de 8x8 ce qui s'éleva à 256$.
Le prix de l'élévation des murs étaient exhorbitant, je ne pus que me le permettre pour la salle d'eau, 840$ pour 12 petits pans de murs.
La terrasse m'a coûté 16$ et l'escalier 96$.
Ajouter à cela une porte d'accès à la salle d'eau au prix de 75$ ainsi qu'un système d'éclairage au coût de 75$ et l'installation d'une toilette à 115$, ne me restait plus que 227$.
Voyant ma légère exaspération de n'avoir pas même un endroit où me rafraîchir, on accepta de me poser un baril d'eau monté sur des échafauds de bois à l'arrière de la maison, 150$ pour le luxe de se laver.
N'ayant plus que 77$, j'arrêtai les frais. Je devais conserver ces simflouzs pour me nourrir et payer les factures en attendant de trouver du boulot..
En 2 heures, les fondations étaient coulées, les murs de la salle d'eau érigé, les commodités installées. Il faut dire qu'ils étaient une bonne douzaines d'hommes, cette compagnie était efficace.
Il était 11h00, et voilà à quoi ressemblait mon chez-moi. À peine les constructeurs repartit, je vis un drôle de personnage rôder près de ma boîte aux lettres. J'allai à sa rencontre.
- Vous êtes chez moi, ici.- Je recrute pour l'Université.
- Merci, mais j'ai d'autres priorités pour le moment.- Tu sais, on s'amuse beaucoup et ce n'est pas que les études, les fêtes incroyables qui s'y passent, juste pour ça, ça vaut le coup, je te le garantis.
- Je vais y penser, que je lui ai dis poliement, mais je savais que je n'irais pas.
Tout ce que je voulais, c'était me trouver un petit boulot pour améliorer mon foyer et dès que j'en aurais les moyens et que j'aurais trouvé l'homme parfait, je me consacrerais à lui et à nos enfants. C'était ça mon rêve, aussi futile que ça puisse vous paraître, c'était mon rêve. Maman avait raison, la famille était ce qu'il y avait de plus important dans la vie et je n'allais pas passer à côté. J'allais leur consacrer ma vie. Cette perspective m'emplit de bonheur.
Il me remit un kit d'inscription à l'Université.- Au cas ou vous changeriez d'avis me lança t-il, poursuivant sa route.Je vis que le journal avait été déposé.Je regardai les offres d'emplois, on offrait du travail dans les domaines de la musique, des forces de l'ordre, du sport et de l'enseignement.Le job en enseignement m'intéressait, c'était ce qui me rejoignait le plus. Un travail au contact des enfants, ça me plaisait bien. On recherchais une Surveillante de cour de récréation.
Je ne réfléchis pas plus et décidai de m'engager. Ma candidature fut retenue, on m'annonça que je débutais le lendemain matin à 8h00.
Ce n'était pas le métier le plus payant, mais ça me permettrait de vivre et de faire quelques améliorations à la maison, si l'on pouvait appeler ça une maison. Mais si ce n'était pas encore pour le moment une vraie maison, ce le deviendrait, oui, j'aurais une jolie maison.Je décidai d'aller me promener en ville.
Le taxi me déposa au Parc Central de Sunset.J'arrivai au Parc Central. C'était grand, il y avait une grande fontaine au centre, c'était très beau.Un homme passa près de moi, je me présentai à lui.
- Bonjour, je suis Juliette, Juliette Legacy. Peut-être le nom de Legacy vous évoque-t-il quelque chose. J'avais de la famille qui vivait ici, autrefois.
- Vaguement, je suis Marty Keaton.- Je viens de m'installer à Sunset, je suis arrivée ce matin en fait. Vous êtes le premier à qui je parle ici, si ce n'est que quelques consignes échangées avec les hommes de la construction.
- Et bien, j'en suis ravi.
- Moi aussi, Marty.- Alors, tous est allée comme vous l'espériez, pour le voyage et l'installation.
- On peut dire que oui. Je me suis même trouvé un boulot à la petite école.- Alors, vous êtes ici pour rester.
- Bien sûr.
- Je crois que vous vous y plairez. Sunset est une ville agréable.
- Elle m'en a l'air en tous les cas. J'ai une vue splendide sur la mer, de chez moi. Juste pour ça, ça en vaut la peine.
- Vous êtes enthousiaste, Juliette, c'est rafraîchissant.
- Comment ne pas l'être quand vous savez que vous avez fait ce qu'il fallait.
- Oui, je suppose.- Alors, Marty, je vous ai dit beaucoup sur moi et vous ne m'avez rien dit sur vous.
- Que voulez-vous savoir, je ne sais que vous dire.
- Je vous ai dit que j'avais obtenue un boulot dans l'enseignement, vous travaillez dans quel domaine.
- Je suis joueur de seconde division.- Un sportif, vous voyez que ce n'était pas si difficile.
- Vous vous moquez de moi Juliette.
- Je vous taquine, seulement.- J'ai si hâte de commencer ce nouveau travail, demain. Je suis contente d'avoir choisi ce poste.
- Vous n'avez pas perdu votre temps.
- J'ai besoin de ce travail.- Profitez au moins de ce dimanche, vous verrez, les gamins, ce n'est pas de tout repos.
- Je crois que je saurai y faire.
- Je n'ai pas dit le contraire.- Vous aussi vous me taquinez, Marty. Je vois votre petit sourire.
- Je ne peux que sourire à un divertissement tel que vous.
- Que voulez-vous dire.
- Ce n'était pas méchant, je dirais même le contraire, vous égayez ma promenade au parc.
Je ne pouvais que sourire à mon tour.Je me suis détournée pour aller m'asseoir près de la fontaine.
Il m'a rejoint, s'est mis debout devant moi, ma regardé dans les yeux et m'a dit:
- Juliette, si vous en avez envie, je vous ferai connaître quelques endroits de la ville. Si vous vous ennuyez, pensez à moi, ça me ferait plaisir.
Il me faisait presque fondre à me regarder ainsi. Je ne savais comment l'expliquer, mais j'étais attirée par lui. Il glissa un papier dans ma main et sans rien ajouter de plus, il repartit.
Sur le papier, son numéro et un mot, à bientôt.
Marty m'avait plût. Même si je ne le connaissais que très peu, j'avais sentie une certaine complicité entre nous. J'avais envie d'en connaître plus sur lui. Peut-être que je le rappellerais. Me retrouvant seule, je posai les yeux un peu partout autour de moi. Je voulais m'emplir de cette ville, tout était nouveau pour moi, je voulais profiter au maximum de tout ce que je voyais, j'étais stimulée par toute cette nouveauté.J’aperçus une jolie pomme rouge dans un pommier, elle avait l'air délicieuse. Je n'ai pu me retenir de la cueillir. Sur le bout des pieds, à bout de bras, je l'attrapai. Elle était bonne et juteuse. Je ne pouvais qu'apprécier cette ville jusqu'à maintenant.Détendue, je profitai de l'apaisement du lac, avec une pensée pour ma mère qui s'était peut-être déjà assise sur le même banc, plongeant elle aussi ses yeux dans l'eau de ce lac, pensant tout comme moi à son futur, mais aussi d'une manière ou d'une autre à son passé.Je me demandai ce qu'il y avait comme poisson dans ce lac. Je traînais avec moi le seul souvenir heureux que j'avais de mon père, la canne à pêche qu'il m'avait offerte l'été de mes 5 ans.
Déjà à cet âge-là, je me souviens que mon père buvait, il s’enivrait pour oublier son chagrin. Il buvait tous les jours, tout le temps.
Mais lorsqu'il m'emmenait à la pêche, il ne buvait pas, il était un autre homme, un nouveau papa, gentil, doux, attentionné. Il disait, Juliette, les poissons n'aiment pas l'alcool, ils aiment le calme.
J'avais envie de lui répondre que les petites filles non plus n'aimaient pas l'alcool, qu'elles aimaient le calme, qu'elles aussi aimaient les papa doux et attentionné. Mais je ne disais rien, je souriais, je ne voulais pas gâcher ce moment exceptionnelle, je profitais d'une journée où j'avais un vrai papa pour moi.
Papa m'a emmené à la pêche une fois tous les étés depuis mes 5 ans, c'est le seul souvenir heureux que j'ai de lui. Oui en ces journées, une fois l'an, je pouvais voir l'homme charmant que maman avait connu. J'adore pêcher, chaque fois que je le fais, je pense à ce père extraordinaire que j'aurais pu avoir, et je ne peux m'empêcher d'avoir une larme à l'oeil, pour ce père que je n'ai pas eu, pas plus qu'une journée dans l'année, la journée la plus belle de l'année pour moi.
Oui, plus belle que tous ces anniversaire ou mon père s'est retrouvé ivre mort, parfois même avant que je ne souffle les bougies.
Mais ce que je veux me rappeler lorsque je sors cette canne à pêche, ce sont ces moments heureux partagés avec lui, loin de l'alcool et du quotidien.
Je sens tiré.
Un petit vairon.
Au moins j'aurai attrapé quelque chose.
Je ne sais pas cuisiner, mais je trouverai bien un moyen de l'apprêter.Il se faisait tard, la nuit était tombée, j'avais pêché un bon moment. Je décidai de rentrer à la maison. Je hélai un taxi, m'y rendant au pas de course.- Bonsoir, 15 cour d'Estiville sil-vous-plaît.Arrivée chez moi, je me rappelai que je passais la nuit dehors. Un peu choquée, mais essayant tout de même de faire preuve d'optimiste, je me dis qu'au moins j'avais un solage qui me protégerait des insectes et me félicitai d'avoir eu l'esprit d'acheter un sac de couchage.Enfilant ma robe de nuit, c'est sous un ciel étoilé que je déroulai mon sac à couchage pour cette première nuit à Sunset, cette ville qui m'offrait tant de promesses, la vie familiale paisible et heureuse dont j'avais toujours rêvé, la vie que ma mère souhaitait pour moi, ma merveilleuse maman, que je n'avais pas eu le bonheur de connaître.Je ne fut pas longue à m'endormir, après cette journée somme toute éprouvante, où je m'étais levée après une journée d'anniversaire entourée de mes amis, pour relire cette lettre, cette lettre que maman m'avait écrite près de 18 ans auparavant et décidai de suivre ce qu'elle avait prévu pour moi, m'embarquer dans un avion pour Sunset Vallley afin d'y faire ma vie.
Préparer un petit bagage, trouver le billet d'avion, acheter un couchage, prendre l'avion, prendre possession de mes terres, engager des constructeurs, visiter ma nouvelle ville, rencontrer un charmant jeune homme, c'était beaucoup de changement en une journée. J'étais épuisée mais en même temps c'est comme si j'avais pris le contrôle de ma vie.
Je ne voulais plus me positionner en victime, tel que l'on me voyait à Twinbrook, la pauvre petite Juliette qui vient ramasser son père qui tient à peine debout à la taverne du coin, la pauvre petite Juliette qui subit les comportements déplacés de son père dans les fêtes de quartiers.
Je ne voulais plus être la pauvre petite Juliette qui prenait déjà soin de son papa à 7 ans, je ne peux plus rien faire pour lui, me reste maintenant qu'à être heureuse, enfin m'occuper de moi, et un jour de ma futur petite famille heureuse.
Et c'est en m'imaginant dans une grande maison comme celle d'en face, remplie d'enfants, et avec un merveilleux mari qui me sourit me prenant dans ses bras, que je m'endormis. Sam 14 Nov 2015 - 21:10 |
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