| Zombie Challenge : Jessie et Sammy |
Auteur | Message | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | | | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Épisode 1 | | - Épisode 1:
- Jessie, ma Jessie, on a réussi, tu as réussi, on a survécu, on va survivre. Oh, Jessie, je ne sais pas ce que je serais devenu s'ils t'avaient attrapé. Je n'aurais pas pu continuer sans toi, tu es toute ma vie.- Promets de toujours resté avec moi Sammy. J'ai si peur.- Je te le promets, je te protégerai Jessie.- Je t'aime tellement, je pensais qu'on n'y arriverais pas.- Rassures-toi, Jessie, je suis là. Je ne les laisserai pas t'avoir.- Ne prends pas de risques Sammy, je t'en prie, je ne veux pas que tu deviennes comme eux.- Oh ma Jessie, je ne veux qu'être près de toi, te prendre dans mes bras, sentir ton corps contre le mien, te prendre entièrement. J'ai eu peur de te perdre aujourd'hui ma chéri, ma sublime.- Comment fais-tu pour avoir la peau si douce après tout ce qui s'est passé, ma belle amour?Oh Sammy, serres-moi, prends-moi, Sammy. Je t'aime tant.- Ma chéri, ma belle Jessie....- Oh Sammy....oui....oui....Sammy...Il nous fallait maintenant agir si nous voulions rester en vie. Je plantai quelques fruits.Je plantai aussi quelques légumes, salade, tomate et champignon.
Nous étions confiné sur ce terrain, à l'intérieur de ces clotûres. Il nous fallait subvenir à nos besoins par nos propres moyens.
Mieux vallait s'y mettre au plus tôt. Ensuite, j'ai fait quelques exercices de forces et de souplesses. Je ne pouvais pas rester à rien faire, j'avais décidé de tout faire pour que nous survivions. Je devais augmenter ma force et mon endurance si je voulais réussir à me défendre.J'ai poursuivi mon entraînement jusqu'au coucher du soleil. La peur, toujours présente, augmentait ma détermination.Pour ma part, je me suis mis à la pêche. On a au moins eu un peu de chance au travers de toute cette horreur, nous avions un petit lac sur notre base de survie. Je mis de nombreuses heures avant d'attraper un tout petit vairon et une grenouille. C'était suffisant pour que nous tenions jusqu'au lendemain, moi et Jess.J'avais faim, je n'avais encore rien avalé de la journée. J'allumai le feu et fis griller le vairon que je venais tout juste d'attraper. Les effluves du poisson me mettait l'eau à la bouche.
J'appelai Jess qui s'entraînait sans relâche.
- Jess, ne t'épuises pas non plus, on doit rester sur le qui-vive, tu dois te garder des forces, on ne sait pas ce qu'il peut arriver. Allez, viens t'asseoir et profiter un peu du feu avec moi, viens manger un peu de poisson frais.- Je file au lit Sammy, je suis brûlé et dailleurs, je ne crois pas qu'on devrait manger ce soir, on devrait se faire des réserves. J'espère que j'arriverai à dormir un peu... Réveille-moi si tu ne tiens plus, je préfère qu'on dorme à tour de rôle. Comme cela, s'ils approchent nous le saurons.Je me sentais maintenant coupable de manger mon vairon, alors qu'elle refusait de manger. Il me faudrait la surveiller pour qu'elle s'alimente un peu et qu'elle n'en fasse pas trop côté entraînement. Je ne voulais pas qu'elle se sente faible et qu'elle soit vulnérable face à eux. Je savais que ça allait prendre quelques jours avant qu'on voit le moindre légume, le moindre fruit commencer à pousser, mais j'allais pêcher au moins deux poissons par jour pour que l'on puisse au moins bénéficier d'un repas quotidien. Dès demain, je comptais l'obliger à venir manger avec moi.La nuit commençait à se faire fraîche, je me glissai sous les couvertures. Je n'allais pas m'endormir, seulement me mettre à l'aise. Jess avait réussi à trouver le sommeil et je voulais qu'elle puisse dormir aussi longtemps que possible.Le sommeil m'a pris par surprise, je me suis endormi, sans vraiment m'en rendre compte. Mar 3 Nov 2015 - 23:18 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Épisode 2 | | - Épisode 2:
Je me suis réveillée, assaillie par un mal de coeur.
Je vis que Sammy s'était endormi. Pauvre loup, je ne pouvais pas lui en vouloir, il devait être très fatigué lui aussi.
Heureusement, ils n'avaient pas profité de notre innatention pour nous surprendre.
Le mal de coeur ne passait pas, loin de là, il empirait. J'avais le goût de vomir. Je me rendis à la toilette juste à temps.
Oh non, qu'avais-je fait. Qu'avais-je fait. Sous le choc des évènements, la joie intense de nous retrouver, nous nous étions laissé allé à une étreinte passionnée sans même penser aux conséquences que ça pouvait engendrées.
Maintenant, je redoutais d'être enceinte. Je ne pouvais pas élever un enfant dans ces conditions, dans toute cette horreur.
Oh non, qu'allions nous faire.
Bien sûr, j'avais toujours voulu avoir des enfants, mais ça, c'était AVANT.
Aujourd'hui, je ne me voyais pas élever un enfant dans ce monde.J'ai laissé dormir Sammy et je me suis mise à la pêche, peut-être que je réussirais à attraper un petit poisson, moi aussi.
Nous allions bientôt avoir une troisième bouche à nourrir. Quel catastrophe!
Je m'en voulais de ne pas pouvoir offrir mieux à mon enfant.À un moment, j'ai senti que ça tirait, je sentais des petits coups sur ma cane à pêche.
Je me suis dêpêché de rembobiner la ligne et de le ramener.
C'était un minuscule vairon, sa petitesse m'a un peu déçu, mais je me disais que c'était mieux que rien, c'était mon premier poisson, le deuxième ne pouvait qu'être plus gros.Jessie m'avait laissé dormir, je me suis réveillé par moi-même, complètement reposé. Je me sentais pleins d'énergie.
Je l'ai aperçu qui pêchait. Je me suis levé et je l'ai rejoint.
- Alors tu t'es mis à la pêche?- Oui, je voulais t'aider, j'ai attrapé un tout petit vairon tout à l'heure.- C'est très bien Jess, je te remercie de m'avoir laissé dormir. Je suis désolé, je ne voulais pas m'endormir, c'est arrivé sans que je ne le veuille, tu n'es pas fâché, dis.- Non, bien sûr que non, je comprends. N'empêche qu'il faudra être prudent Sammy.- Oui, je sais, je suis désolé. Ça n'arrivera plus. Je veillerai sur toi.- Oui, il le faut, si tu savais.- Qu'as-tu dit Jess, si je savais? Si je savais quoi?- Je dois arroser les plants Sam.
Sur ces mots, je filai au jardin sans lui laisser le temps d'ajouter quoi que ce soit.
Pourquoi lui avais-je dit cela, en plus je n'étais sûre de rien, ce n'était que des suppositions.
Je le regardais du coin de l'oeil, il continuait à pêcher, mais je le connaissais, il n'attendait qu'un autre moment pour m'en reparler.J'essayais de me convaincre que je ne l'étais pas, que je n'étais pas enceinte, qu'un petit être ne grandissait pas en moi, mais j'avais le pressentiment que je me leurrais. J'avais déjà le pressentiment qu'il était là.
J'aime les enfants, je les adores, j'en ai toujours voulu plusieurs, mais j'aurais tant voulu donner à mes enfants une vie joyeuse, saine.
J'étais tourmenté, étais-je enceinte, où ne l'étais-je pas?- Jess, je vois bien que t'es affamée, tu dois t'alimenter, je ne te lâcherai pas tant que tu n'auras pas mangé, prends cette truite et grille-là sur le feu.J'avais vraiment très faim, c'était comme si j'avais faim pour deux. Je ne me suis pas fait prier, cette fois.J'ai accepté de prendre la truite qu'il m'offrait, qu'il m'obligeait à prendre de toute façon, je dois dire. Elle me faisait envie, j'avais hâte que ce soit prêt.C'était délicieux. Ça m'a fait du bien de manger un peu. J'ai mangé jusqu'à satiété.Je surveillais Jess, elle avait l'air de se régaler. J'étais content de réussir à lui fournir de bons repas de poissons.- Dis moi Jess, comment tu te sens, sincèrement, ça va? Tu tiens le coup?- Je t'avoue que c'est très dure, tout ça me perturbe totalement. J'ai tant besoin de toi. Mais je tiens le coup, si on veut. - Si tu savais comme je te comprends ma puce, j'aimerais tant pouvoir te rassurer, au moins avoir quelques mots pour le faire, mais je ne sais pas quoi te dire, à part que je serai là pour toi.- Regarde, un hélicoptère, ce sont peut-être des survivants, comme nous, ce doit être des humains. Hé! Ho!- Hé, ici.- Ils ne nous ont pas vu Jess, c'est plus la peine, ou ils pensent que nous sommes des zombies, que nous sommes infectés, ou c'en était si ça se trouve.- Il faut s'y faire, on est pris ici. De toute façon, ce doit être pareil partout. C'est ça notre vie, maintenant.- Tu ne crois pas que les choses peuvent s'améliorer, revenir comme avant.- Oui, je suppose que ce n'est pas impossible. Peut-être peuvent-elles s'améliorer. Je vois difficilement comment elles pourraient encore se dégrader.J'avais maintenant la certitude d'être enceinte. Je ne voulais pas porter cette nouvelle seule plus longtemps. Je ne voulais pas le cacher à Sammy. J'étais si déboussolée. Comment arriverais-je à lui donner les soins nécessaires.- Je dois te dire quelque chose Sam.- Je savais que tu me cachais des choses. Dis-moi, tu m'inquiètes.- Tu sais, nous n'avions pas de protection l'autre jour....- Que veux-tu dire Jess?- Je suis enceinte, voilà. J'attends un enfant, ton enfant.- Tu pleures, Jess. Je suis content, je me battrai pour vous deux. Ne t'en fais pas, je m'occupe de tout.- Il aura une enfance malheureuse, Sammy, tu ne te rends donc pas compte.- On fera tout pour qu'il soit heureux, on lui cachera toute l'horreur du monde dans lequel il vit, tu verras.- Tu le sais Sammy, j'ai toujours voulu avoir des enfants, mais pas dans ces conditions.- Il sera bientôt là maintenant, et nous lui donnerons tout ce que nous pourrons, nous l'aimerons tellement fort que ça compensera pour le reste.- Aie confiance Jess. Broyer du noir n'est bon ni pour le bébé ni pour toi.- J'esseairai, j'essaierai mais je ne peut rien te promettre. Je te ferai remarquai que tu voyais le futur encore plus sombre que moi il y a quelques heures.- C'était avant de savoir, avant de savoir que je serais papa, avant de savoir qu'un tout petit être aurait besoin de moi, mon fils, ou ma fille.- Je peux toucher ton ventre mon amour.- Bien sûr Sammy, mais il est encore très petit, tu ne le sentiras pas bouger.- Papa t'aimes déjà mon petit gars.- C'est peut-être une fille mon chéri.- Si c'est une petite fille, je serai aussi content et je l'aimerai autant.- Je te crois Sammy, t'en avoir parlé m'a un peu apaisée.- J'ai enfin trouver quelques mots qui te fassent du bien.- Tout se passera bien Jess. Je suis là. Je m'occuperai de toi, je serai à tes petits soins. Je veillerai sur vous, je vous protégerai toi et notre enfant. Je lui apprendrai aussi à être fort, à survivre. Nous ferons survivre la race humaine et nous arriverons par les vaincre, les éliminer.- Si seulement je pouvais être aussi confiante, mais je ne peux m'empêcher d'avoir peur que ça ne tourne mal, encore plus mal.- Aies au moins confiance en moi Jess, c'est tout ce que je te demandes. J'aurais voulu te ramener dans notre maison, j'aurais voulu que tu puisses te promener librement dans la ville avec nos enfants, j'aurais voulu moi aussi élever nos enfants dans un environnement sain et stimulant, mais nous ne pouvons pas revenir en arrière, nous ne pouvons pas effacer ce qui s'est produit.- Merci Sammy. Merci d'être là et de prendre soin de moi comme tu le fais.J'allai voir mon jardin. Rien ne poussait assez vite à mon goût. On voyait à peine un petit bout de tige sortir de la terre. Je me rappelai du magnifique jardin de ma grand-mère, ses légumes étaient gros, ses fruits étaient nombreux et juteux. Grand-mère avait l'habitude de parler à ses plantes tous les jours. Je me dis que ça ne pouvait pas faire de mal et c'est ce que je fis. Je parlai à mon pommier. J'avais si hâte qu'il soit remplies de grosses pommes rouges.
- Pousse mon petit pommier, allez, grandis, déploies tes branches, fait moi un peu de feuillage et surtout de jolies grosses pommes. Je t'en prie, il me faut quelques vitamines pour mon enfant.Je me fis griller un crapaud, je savais que Jessie préférait la truite et le vairon, alors je les conservais pour elle.
Tout en mangeant, je l'observais du coin de l'oeil, il fallait qu'elle se montre forte pour notre enfant. Je devais avouer qu'elle m'inquiétais un peu.- Toute la planète est en plein chaos......chrrchhh.....si vous avez reussi à vous cacher, ne sortez pas, restez caché....on ne sait pas combien il y a de survivants...... chrrrrchhhh.......on ne sait pas si on pourra vous parler à nouveau....ne les approchez pas.....ne tentez pas d'atteindre une ville voisine, c'est l'apocalypse, le chaos totale dans toute les villes, l'ampleur est mondiale......krrrrrrrchhhhhhhh..........- Tu as entendu Sammy.- Oui, j'ai entendu.- Alors tu ne sors pas tu m'entends Sammy, tu ne sors pas.- Oui j'ai compris Jess.- Allez vous reposez tous les deux. Je vous aimes et je veillerai sur vous. Je ne suis pas fatigué ce soir, je vais pêcher quelques heures.Jess dormait, il fallait qu'elle puisse se reposer pour le bien du bébé. Il ne fallait pas qu'elle s'affaiblisse. Quant à moi, je faisais mon possible pour lui donner de quoi les nourrir convenablement elle et le bébé. Même si je savais que le poisson ne faisait pas tout, elle avait aussi besoin des vitamines que les fruits et légumes lui apporteraient.La nuit était déjà bien avancée, j'avais attrapé 2 crapaud de plus et 2 vairons.
Le sommeil me gagnaitQuand je me glissai sous les couvertures, Jess se réveilla en sursaut. J'étais désolé de la réveiller, mais je tombais de fatigue.- Ce n'est pas grave je t'assure, j'ai bien dormi et je suis affamé, je vais aller près du feu, t'as un petit quelque chose pour moi.- Bien sûre ma chéri, prends ce vairon.- Merci Sam. Allez dors quelques heures, je vais manger et m'occuper du jardin, ne t'inquiètes pas, je suis reposée. Mar 10 Nov 2015 - 15:36 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Épisode 3 | | - Épisode 3:
La toilette me dégoûtait, nous n'avions plus l'eau courante et je ne m'habituais toujours pas. Moi-même je n'avais pas pris de douche depuis plusieurs jours.
Je n'avais pas le moral, mais je ne pouvais pas me laisser aller, il me fallait préparer la venue de mon enfant et si je laissais l'angoisse prendre le dessus, mon enfant le ressentirait.
Je regardai Sammy dormir pendant quelques minutes. Il était beau quand il dormait. Depuis qu'il avait su que j'attendais notre enfant il était aux petits soins pour nous deux, il ferait un fantastique papa, j'en étais certaine.
Il faisait frisquet ce matin, j'allai allumer le feu.
Le feu enfin allumé, je me réchauffai.
Je me suis levé au petit matin, quelques heures après m'être couché.
J'ai aperçu Jessie qui se réchauffait près du feu. Il ne fallait pas qu'elle prenne froid pendant sa grossesse, il ne faisait pas très chaud ce matin, heureusement qu'au lever du soleil, le temps était plus chaud. Nous étions encore en période estivale, je n'osais pas imaginer comment ce serait à l'automne. C'était une bonne chose que notre enfant naisse en été.
Je me suis dirigé vers le jardin, je voulais voir où la pousse des plants en était.
Les plants progressaient, grandissaient, mais aucun légumes, encore moins des fruits, n'avaient fait leur apparition. N'empêche, les plants avaient drôlement poussé depuis la veille. Ce ne saurait plus être long.
- Jess, viens voir, le pommier a beaucoup grandi depuis hier et je crois que ça ne tardera plus avant qu'on ait des salades et des tomates. Allez viens voir.
- Wouah c'est vrai que ça a bien poussé cette nuit. Tu sais, hier, j'ai parlé au pommier pour l'encourager à pousser, ma grand-mère faisait ça et elle avait un magnifique jardin, toujours bien rempli.
- Ça ne peut pas nuire j'imagine....entoucas ça l'air d'avoir fait son effet.
- T'as vu le petit champignon, il sera bientôt prêt, peut-être ce soir...ou demain.
- Tu t'occupes très bien de ce jardin Jess, c'était une bonne idée. J'ai si hâte qu'on puisse procéder à la récolte.
- Oui, moi aussi.
- Ce sera bien un jardin pour notre enfant, il pourra s'y promener, y manger, quand il le souhaitera.
- Oui, ce sera bien. Mais tu as pensé à l'hiver Sammy. Tu y a pensé? Les plantations ne vaudront plus rien, même le lac sera gelé.
- C'est pour ça que je travaillerai sans relâche pour nous faire des provisions. Cesse de t'inquiéter Jess.
- Merci Sammy, merci pour tout ce que tu fais. Je t'aime tellement.
- Ce n'est rien Jess, moi aussi je t'aime.
- Ce qui compte c'est qu'on soit encore là tous les deux, et que bientôt nous serons trois. Hé, tes seins ont gonflés dis donc.
- C'est la grossesse qui fait ça gros béta.
- Viens par là ma belle, viens dans mes bras. Presses-tes gros seins contre moi.
- Sammy!
- T'es la plus belle des femmes ma Jessie. L'enfantement ne te rends que plus belle.
- Petit coquin.
- T'es ma perle précieuse Jessie. Vivement le jour où je t'ai rencontré.
- Oh Sammy...
- Dire que tu vas bientôt me donner un fils ou une fille mon amour. Tu fais de moi le plus heureux des hommes. Tu m'as redonné le sourire, tu m'as redonné le goût de vivre, tu m'a redonné le goût de me battre. Tu es tout pour moi, vous êtes tout pour moi tous les deux.
- Je l'ai senti, il a donné un coup de pied, je l'ai senti, Jess.
- Oui je l'ai senti aussi.
- Il sera vigoureux et pleins d'énergie ce petit.
- Oui je pense bien.
- Tu vois, tout se passera bien.
- Allez prends ce vairon et allez vous nourrir tous les deux. Mon petit a besoin de manger s'il veut rester fort et vigoureux.
- Daccord, merci Sammy.
Je commencais à apprécier ces repas de poissons cuit sur le feu. J'en avais l'eau à la bouche.
Pendant que je dévorais mon vairon, Sammy s'était mis à la pêche. Pour le moment, il n'arrivait pas à nous faire des réserves, ce qu'il pêchait nous le mangions dans la même journée ou le lendemain.
Sammy pêchait sans relâche. Il pêchait et pêchait et pêchait encore, mais les poissons ne mordaient pas souvent à l'hameçon. Il continuait de pêcher, sans perdre espoir d'enfin attraper un poisson.
Le ventre plein, je filai vers le jardin et me mis moi aussi au travail en vue de faire des réserves. Avec tout ce soleil, les plants avaient soif. Je les arrosai. Je ne voulais pas qu'ils s'assèchent.
Il s'est mis à pleuvoir. J'ai sorti ma langue pour attraper quelques gouttes de pluies, c'était amusant et raffraîchissant.
Jess s'occupait toujours du jardin, malgré la pluie qui tombait de plus en plus fort maintenant.
- Rentre Jess, mets-toi à l'abris, n'attends pas d'être trempée. Allez, va sous le toit.
- J'y vais Sammy, un petit instant, je voulais seulement finir de désherber la salade.
- Jess, la salade peut attendre, mets-toi à l'abris je te dis, il ne faut pas que tu attrapes froid.
- C'est bon, j'y vais, calme-toi.
- Jesssss....
- Sam, allez viens toi aussi, il pleut vraiment très fort maintenant. Viens me retrouver.
- Tu es trempé.
- Toi aussi je te ferai remarquer. Tu es enceinte Jessie. Pourquoi n'est tu pas venue sous le toit dès les premières gouttes. Même quand je te le disais, tu restais là, à te faire tremper.
- Désolée, mais arrête quand même, arrête de me sermonner comme tu le fais, c'est agaçant.
- Je pense à notre enfant Jess, c'est à lui que je pense, à son bien. Si tu te rends malade par ton insouciance, tu pourrais le rendre plus faible, lui aussi.
- Ne fais pas comme si j'étais indigne Sam, tu es très blessant.
- Désolé Jess, vraiment, désolé si je t'ai blessé, je pense aussi à toi tu sais, je veux simplement que tu prennes soin de toi et encore un tout petit peu plus pour l'enfant. Je sais que tu seras une mère responsable et aimante. C'est juste, laisse-moi prendre soin de toi, écoutes mes conseils.
- Pardonne-moi si j'ai dit quelque chose qui t'a blessée ou dérangée, ce n'était pas du tout mon intention ma puce. Je ne voulais que prendre soin de vous deux, je te le répète.
- Je te crois Sammy, t'es pardonné. Comment pourrais-je ne pas te pardonner.
- La pluie a diminué en intensité, je retourne pêcher. Tant qu'à toi, tu restes ici jusqu'à ce qu'elle ait cessé complètement.
- Daccord, Sam, je restes ici.
- Profites-en pour te détendre, tu as besoin de repos. Une femme enceinte doit se reposer convenablement.
- Ce que tu peux me surveiller.
- Je prends soin de toi, c'est différent.
J'ai fait une bonne prise. Une très grosse truite. Elle faisait 2kg. J'étais ravi. Mais ce n'était pas assez, il m'en fallait beaucoup plus pour les réserves.
Jess avait suivi mon conseil, elle se reposait, à mon grand soulagement. Il ne pleuvait presque plus, à peine quelques gouttes de temps en temps. Je dois avouer que je n'en étais pas fâché. J'avais hâte que mes vêtements sèches, je me sentais mal à l'aise dans ce jeans mouillé.
Il faisait nuit lorsque j'attrapai ma deuxième proie, un crapaud. Encore une fois, j'avais tout juste de quoi nous nourrir le lendemain.
Jess s'était réveillée. J'allai discuter avec elle quelques instants. Notre enfant n'était pas encore né et déjà il prenait beaucoup de place dans notre vie. Je voulais lui assurer mon amour en tant que femme, ma femme. Même si cet enfant était très important à mes yeux, elle aussi restait très importante pour moi.
- Dis Jess, t'es certaine que tu ne m'en veux plus pour cette après-midi.
- Bien sûre que non, c'est toi qui avais raison et je te suis reconnaissante de ce que tu fais pour moi et pour lui.
- Alors, tu t'es bien reposée au moins.
- Oui, ça m'a fait du bien. Et je constate que la pluie a cessé, c'est super, je peux maitenant aller un peu à l'extérieur. C'est ce que je ferai dorénavant quand il pleuvra, je me reposerai.
- Bonne idée, ma chérie.
- Et toi, comment te sens-tu, tu es fatigué? Va dormir un peu, si tu veux.
- Non, ça va. Je vais plutôt aller m'entraîner, il faut que je développe ma force et mon endurance.
Pendant que Sammy s'entraînait, je décidai de manger une des pommes qu'il me restait, j'avais confiance que mon pommier me fourniraient de bonnes grosses pommes sous peu.
Elle était délicieuse, juteuse comme je les aimes.
La pluie avait recommencé. Je m'assoupis dans mon lit. Il faut croire que j'avais besoin d'encore un peu de sommeil.
Cet entraînement m'avait creusé l'appétit. J'allumai le feu, afin de préparer une braise chaude pour la cuisson de mon crapaud.
Assis près du feu, complètement trempé, je fis griller un crapaud. Je commençais à m'habituer à cet aspect caoutchouteux et ce goût particulier aux crapauds.
J'aimais mon crapaud bien cuit, et ce soir je l'avais bien fait cuire, juste à point. Sur ces constations, mes pensées bifurquèrent vers eux. Ils restaient loin pour le moment, ne se manifestaient pas, ne nous avais pas encore trouvé. Mais, chaque nuit, lorsque je voyais où en était le cycle de la lune, mon appréhension ne cessait de croître.
Jessie s'était réveillée, je me permis de dormir quelques heures. Elle avait dormi une bonne partie de la journée et de la nuit, je pouvais me reposer moi aussi, rassuré.
Mar 17 Nov 2015 - 0:40 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Épisode 4 | | - Épisode 4:
Ma grossesse tirait à sa fin, j'étais sur le point d'accoucher. Mon ventre était si gros que j'avais de la difficulté à me déplacer. Je me dirigeai d'un pas gauche vers le jardin.Je parlai à nouveau à mon pommier, je le suppliais de grandir au plus vite.
- Allez petit pommier, j'ai besoin de tes fruits, je t'en prie, pousse encore un peu et produit de belles pommes.Puis, je me tournai vers ma petite vigne.
- Allez, toi aussi, pousse pour me donner de bons raisins.- Vous avez besoins d'un peu d'eau mes petits raisins.
Et pendant que j'arrosais le jardin, mon pommier s'est mis à pousser. Il était maintenant mature. J'en étais emplie de joie, je n'attendrais plus longtemps avant de pouvoir y voir de belles pommes rouges.J'avais l'impression que le fait d'avoir parlé à mon pommier y était pour quelque chose dans sa poussée soudaine. Je continuai donc mes encouragements à mes légumes.
- Ton feuillage est sublime, tu feras de succulente salade, j'en suis persuadé. Tu y es presque, allez, pousse un tout petit peu plus.Tu m'as l'air à ton plein potentiel, petit plant de tomate, ne manque plus que les tomates, tu peux y arriver.J'avais fait tout ce que j'avais pu pour mon jardin, j'allai donc allumer le feu pour me préparer a y faire griller un vairon.Je savais que l'accouchement se préparait, j'avais peur, je n'avais jamais accouché et je devrais le faire ici, sans médecin. Pourvu qu'il n'y ait pas de complications.Aurais-je une fille, ou un garçon, un petit Sammy.Tout en tisonant le feu, je pensais à mon futur enfant. Serait-il heureux malgré tout? Nous l'aimerions plus que tout, est-ce que ce serait suffisant? Lorsqu'on ne sait pas ce que l'on manque, peut-être peut-on vivre heureux, sans toujours vivre ce manque justement. Ce manque d'eau courante, ce manque d'électricité, ce manque de liberté et de sécurité, ce manque d'amis, de rencontres humaines, ce manque de sorties en ville, ce manque de tout. Peut-être lorsqu'on a rien connu de tout ça, c'est normal pour nous, c'est notre vie, celle qu'on a toujours connu, et le tout est donc moins éprouvant. Peut-être. Je l'espère, j'espère que tout ça, que cette vie sera moins éprouvante pour notre enfant qu'elle ne l'est pour nous.J'avais envie de tomates, une grosse envie de tomates. Ce devait être de ces envies de femme enceinte.
- Allez petites tomates, allez, je n'attends que vous. Vous devriez être là maintenant, j'ai bien pris soin de vous.Wouah, t'es vraiment rendu grosse Jessie. oh, il a donné un coup de pied. Il sera bientôt là tu ne crois pas.- Oui, c'est aussi ce que je pense. Peut-être même que c'est pour aujourd'hui. Il bouge beaucoup aujourd'hui.- Les contractions ne sont pas commencé dis moi.- Tu le sauras quand elles seront commencé Sammy.- Je t'aime ma belle Jessie.- Moi aussi, je t'aime. Je me sens si bien dans tes bras.- N'aie pas peur, tout se passera bien, je serai là. L'accouchement se passera bien.- Oh merci de me rassurer Sammy, je ne peux m'empêcher d'avoir un peu peur. Tu lis en moi, tu me connais si bien.- J'ai sommeil Jess, je file dormir quelques heures.- SAMMMYYYY.- Qu'est-ce qu'il y a Jessie.- D'après toi, le bébé arrive.- Que dois-je faire, dis moi ce que je peux faire pour t'aider.- AHHH....AAHh.- Dis-moi quoi faire Jessie, dis-moi.- Ouhou...ou...- Il veut sortir Jess, c'est ça, il veut sortir.- Mais oui, idiot, il veut sortir. Il es prêt à naître Sammy. Ouhou..hou...ou... T'as l'air de souffrir, Jess, je sais pas quoi faire pour t'aider.- Calme-toi, Sammy, calme-toi, ça ne m'aide pas que tu sois si agité.- Tu vas mieux Jess, il n'est toujours pas là, que se passe-t-il?- Les contractions sont encore espacées Sammy. J'ai encore un peu de répit entre les contractions. Ça ne se fera pas tout seule, reprends-toi, j'aurai peut-être besoin de toi.- Je ne fait qu'attendre que tu me dises quoi faire Jessie.- Oh ça recommence....Ahhhh.....- Qu'est-ce qu'il faut que je fasse.- Ahhhh.....houhouhou........- Ahhhhh.....il vient....il vient...il est là...je sens sa tête......- Allonges-toi sur le lit.Après cris et souffrance, elle est née, une magnifique petite fille.Elle est née par une chaude matinée d'été, notre petite Humanity.-Laisse-moi la prendre un peu, laisse-moi prendre ma fille, ma première fille dans mes bras.- Bien sûr Papa.- Je suis maintenant Papa, elle est parfaite, absolument parfaite. Papa t'adores déjà, ma petite princesse. Merci de m'avoir donné une si belle fille Jessie.- Tu aimes ton papa, hein ma princesse, tu te sens déjà bien dans ses bras. Papa t'aime aussi mon trésors.- Je t'aimerai toujours mon petit coeur, ma petite Humanity, papa sera toujours là pour toi. Tu es la plus jolie de toutes les petites filles, ma fille, mon ange.Qu'on approche pas ma petite Humanity. Je la protégerai quoi qu'il arrive.- Tu as faim ma princesse, allez, bois, ma chérie, bois ce bon lait.- Fais ton petit rot ma chérie, fais le pour papa.- Burppp...- Bravo ma petite Humanity. Papa est fière de toi.- Papa fera tout pour te rendre heureuse ma petite Humanity.- Tu as vu ma chérie, maman a fait un beau jardin pour toi, bientôt, il y aura des légumes, et aussi des fruits.- Aweee.....- T'es contente ma puce.- hihihi- Pffff- Hihihi- Ça chatouille hein ma petite princesse.- Hihihi- Bizou, bizou.Après avoir bien nourri, langé, affectionné mon petit ange, je l'ai déposé dans son berceau. Il était temps pour elle de faire un petit dodo.La petite faisant la sieste, je me remis à la pêche. Jess dormais toujours elle aussi, l'accouchement lui avait drainé beaucoup d'énergie, elle devait reprendre des forces.Le soleil se couchait, tranquillement, le jour faisait place à la nuit. Une nuit inquiétante se profilait, une nuit de pleine lune.
Je redoutais la pleine lune, Jess la redoutait tout autant que moi. Il avait fallu que notre petite Humanity naisse dans cette phase du cycle lunaire, ce n'était pas pour me rassurer.
Quand j'ai vu les premières lueurs de cette nuit terrifiante, j'ai aussitôt arrêter de pêcher pour aller chercher ma petite. Je préférais l'avoir près de moi, tout près de moi.- Alors mon coeur, tu as fait un beau dodo pour papa.- Aweeee- Tu ne t'es pas trop ennuyé de ton papa ma chéri. Papa pêchait de gros poissons pour toi et maman. Bientôt, tu mangeras le poisson que papa te donnera.- Hihiii- Qu'est-ce qui te fait rire mon bébé, c'est vrai qu'ils sont gros les poissons que ton papa pêche.- Hihiiiii- Tu fais des bisous à ton papa, tu l'aimes déjà ton papa hein, ma pupuce.- Hahawaaaa- Papa t'aime très fort. Il sera toujours là pour toi, Humanity. Oui, Papa sera toujours là pour toi.- Tu avais faim ma chérie.- TtttLa petite ayant bu son lait, s'est endormie.
J'ai alors aperçu l'un deux l'autre côté de la clôture, un Zombie. Il était là, il nous avait trouvé. Il n'était sûrement pas seul, ils nous avaient trouvé.
J'ai posé Humanity dans son berceau, puis, je me suis approché de la clôture, avec précaution. Je conservais une certaine distance, je ne voulais pas qu'il me touche le bras par surprise. Je l'observais.Plus je l'observais, plus mon coeur reprenait un rythme normal. J'osai m'approcher un peu plus de la clôture, je voulais le tester, voir comment il réagirait.
Il n'a pas chercher à briser la clôture, ni à l'escalader, il ne tentait même pas de m'attraper en passant ses mains entre les barreaux.
J'allais rester sur le qui-vive bien sûr, je ne voulais pas qu'il arrive quoi que ce soit à notre petite famille. Cette haute clôture en fer forgé nous gardait en sécurité, du moins pour le moment. Mais j'avais toujours la crainte qu'ils se regroupent et la détruise pour nous atteindre.- AAAaahhhhhh, Samm, tu as vu SAmmmyyy. Ils... Ils.... Ils sont là Sammmy.- Oui, j'ai vu. Mais ils ne tentent pas de nous toucher, la clôture semble les bloquer. Ne t'approches pas de la clôture Jess, restes-en éloignée. - C'est bon Sammy, sois sûr que j'ai aucune envie de m'en approcher. Tu penses qu'ils partiront au lever du soleil?- J'en sais rien Jess, je l'espère.- Pourvu qu'ils ne passent pas la clôture.- Je les ai à l'oeil Jess.- Si la petite se réveille et les voit, ça lui fera très peur.- Je vais faire en sorte qu'elle ne les voit pas, elle est trop petite pour voir une telle horreur.- Mange un peu Jess, je t'ai laissé un poisson près du feu. Je les surveilles je t'assure, mais restes tout de même sur tes gardes.- Merci pour le poisson Sammy. Merci pour tout.- C'est rien Jess, c'est normal.- Non Sammy, rien n'est normal, rien n'est plus du tout normal.- Tu es sur les nerfs Jess, calme-toi, ça ira mieux à l'aube.Comment peut-on vivre ainsi, mais comment peut-on vivre ainsi. Je ne pense pas que j'y arriverai, voilà les pensées qui traversaient mon esprit au moment où je faisais griller mon vairon.
Mes pensées allèrent aussi vers ma fille, ma fille qui était né dans ce monde en perdition, ce monde où rien n'était normal.Et un autre poisson. Je commence à avoir une toute petite petite réserve, mais une réserve tout de même.De le voir là, tous près, ça m'a coupé l'appetit. J'avais un noeud dans l'estomac. J'avais peur. Cette peur constante allait me rendre folle.
Je me sentais dériver, je sentais que ça n'allait pas. Je n'osais pas avouer tout mon mal être à Sammy, lui qui faisait tout ce qu'il pouvait pour nous, je ne voulais pas l'accabler davantage.J'étais toujours aussi terrorisée lorsque j'allai m'occuper de mon jardin. Il y en avait une, juste de l'autre côté, ce qu'elle pouvait être terrifiante. Je savais que si elle me touchait, ne serait-ce que du bout du doigt, j'allais être contaminé.
C'est donc complètement horrifiée, à bout de nerf, que je m'approchai de mon plant de tomates.
- Pousses, allez. Oh et puis pousses donc pas, comme tu voudras, de toute façon, nous serons bientôt tous mort.
Une larme, une seule et unique larme, glissa sur ma joue. Je ne me comprenais plus, je ne me reconnaissais plus moi-même. J'étais dans un état que je ne me connaissais pas et je sentais que chaque jour, chaque heure qui passait ne faisait qu'empirer la situation.
Sammy ne voyait pas ma détresse, il ne voyait pas que je m'enlisais de plus en plus dans ma torpeur.
Sammy semblait rebondir remarquablement devant toute cette adversité. Il s'occupait d'Humanity d'une façon exemplaire, il pêchait sans relâche et arrivait même à ébaucher un semblant de sourire.
Moi, je n'y arrivais pas, je n'y arrivais plus. Tout ce que je voulais c'était retrouver ma vie d'AVANT, la vie que j'avais toujours connu, la vie qui m'avait sécurisée jusqu'à ce jour d'Apocalypse, ce jour où tout a changé.- Pourquoi tu cours comme ça Jess.- Ils s'approchaient. Ils s'aprochaient de la clôture. Ils vont nous avoir Sammy, ils voulaient m'avoir.- Je te regardais et je ne les ai pas vu approcher.- Tu crois que je mens Sammy.- Non voyons, calme-toi.- Comment veux-tu que je me calmes Sammy. Tu n'es donc pas conscient de ce qui se passe.- Oui, Jess, je sais parfaitement ce qui se passe, j'en suis conscient. Mais je te sens vraiment survolté.- Survolté! Survolté. Tu veux que je me fasses tuer ou quoi.- Voyons Jess, tu ne sais plus ce que tu dis. Tu as réveillé la petite, j'y vais. Calme-toi, je t'en prie.- Viens par là ma princesse, ce n'est rien, tout va bien. Sèches tes larmes, ma petite. Papa est là. Ne pleures plus. Papa est là.Papa s'était ennuyé de sa jolie princesse. Embrasses ton papa Humanity. Tu rends ton papa si heureux, si tu savais. Maman aussi t'aime tu sais, elle viendra te voir tout à l'heure. Papa y veillera.- Oh, mais elle avait faim, ma fille. Elle dévore son biberon.Il fallait que je reste active, ça m'évitait de trop penser. J'ai ouvert la radio et me suis mise à faire des exercices de souplesses. Sammy, lui, s'occupait de notre fille. Il était un papa merveilleux, il l'adorait déjà et elle semblait bien le lui rendre. Moi, je ne voulais pas faire vivre à ma fille toute les tensions qui m'envahissaient, je laissais donc ses soins à Sammy, pour ce soir.- Jess, tu dois aller voir ta fille tout à l'heure.- Tu t'en occupes très bien.- Humanity n'a pas besoin que d'un père, elle a aussi besoin de sa mère.- J'irai voir ma fille, c'est pas la peine de me parler sur ce ton et me pointer ainsi.- Tu sais, Jess, je ne te comprends pas.- C'est si dure à comprendre.- Quoi, dis moi ce qui ne va pas.- Ce qui ne va pas, tout ne va pas. Regarde autour de toi, regarde notre vie.- Jess, je sais, je vois, mais tu dois te reprendre. Pour le bien de ta fille. Elle a besoin de toi, tu es adulte, tu dois te ressaisir.- Je n'aime pas te voir si tendue, tout ce que je veux c'est que tu te sentes bien et que Humanity se sente bien et aimée. Viens près de moi, Jessie. Tu me manques.Pour ne pas l'inquiéter, j'ai esquissé un sourire, si on s'attardait sur mon visage on voyait mes yeux tristes, mes yeux apeurés, mes yeux de plus en plus hagards qui me trahissaient. Je me suis blottie dans ses bras, et je n'ai rien ajouter. Mais mon mal être restait présent et je sentais que le tout, loin de s'arranger, s'aggravait.C'était bon de retrouver Jessie, de la sentir dans mes bras. Elle était belle. Je l'aimais. Je posai mes lèvres sur les siennes dans un baiser passionné. Je m'aggripai à son corps, à ses lèvres. J'avais besoin de la sentir, de la goûter, de la serrer près de moi.Sammy me pris, plus fort, me serra. Il me teint fermement par les épaules et m'embrassa fougeusement. J'avais tant besoin de lui. Je me laissai aller sous ses mains expertes qui me ramenaient sans cesse à la réalité, notre réalité.Après ces instants de tendresses volés à Jess, je lui soufflai à l'oreille que j'étais épuisée, qu'il me fallait dormir un peu.
Elle m'a alors dit de ne pas m'en faire, d'aller dormir, mais je n'allai pas dormir tranquille.
Elle m'inquiétait.
J'espérais qu'elle irait voir Humanity, qu'elle lui témoignerait de l'affection et s'occuperait d'elle, j'espérais qu'elle arriverait à lui sourire.À peine avais-je posé la tête sur l'oreiller, je tombais dans un sommeil profond, malgré toute l'inquiétude que j'avais. Mer 2 Déc 2015 - 11:06 |
| | | LobaAnar à crocs Messages : 5492 Remerciements : 773 Date d'inscription : 19/12/2014
| Re: Zombie Challenge : Jessie et Sammy | | Je n'ai pas encore lu le dernier épisode. Je poucerai quand ce sera fait, comme à mon habitude vilaine... (Vilaine parce-que je m'exonère de commentaire ce faisant et ce n'est pas forcément le meilleur choix, je le conçois...)
Mais sache que je suis d'ores et déjà très attachée à l'univers de cette histoire (*J'avoue qu'être une psycho de zombies depuis ma plus tendre enfance y joue pour beaucoup...*).
J'ai adoré le début, très sex... Décalé de fait... Non pas pour le cul en lui-même suggéré mais pour le côté "dernière fois" que ça m'a donné à imaginer au regard du contexte...
Peut-être me trompé-je ?! En tout cas, j'apprécie ta façon "lyrique" disons de conter ce challenge.
Et même si j'interviens peu, sache que je te lis avec attention et assiduité. J'espère que si tu dois en lâcher en cours de route, ce ne sera pas cette histoire-là. Dim 13 Déc 2015 - 3:38 |
| | | missgabrielleExpert en Simologie Messages : 1952 Remerciements : 379 Date d'inscription : 29/10/2015 | Re: Zombie Challenge : Jessie et Sammy | | le pouce ça fait toujours plaisir, mais un commentaire encore plus:)
je suis contente que tu suives et que ça te plaise, que tu aimes l'univers:)
le début très sex, c'était surtout au départ pour faire un bébé au plus vite (contrairement à mes habitudes) ce qui allégera les contraintes du défi... quand il sera un jeune adulte mais bon, plus vite il nait plus vite il grandit hein:) après, j'ai voulu montrer qu'ils avaient eu cette étreinte passionnée dans la joie de se retrouver après ne pas avoir été certain que l'autre survivrait... dernière fois, ça dépend de leur survie mais c'est un moyen pour eux de se retrouver aussi malgré le monde apocalyptique dans lequel ils vivent, un moyen de s'apporter un certain réconfort mutuel, de se montrer qu'ils sont là, de reconnecter ensemble puisque parfois ils s'éloignent sur le plan psychologique... lire l'épisode 4 te fera un peu plus comprendre l'éloignement psychologique qu'ils pourront vivre dans la façon que Jessie vivra les choses...
contente que tu apprécie aussi la façon de raconter, ça m'a fait plaisir:)
pour ce qui est de la suite, j'ai encore quelques photos de prises pour quelques épisodes mais mes Sims 3 sont 95% brisé en ce moment, heureusement j'ai une ancienne sauvegarde du lanceur les contenant donc rien n'est vraiment perdu et elles pourra se continuer... juste qu'il y aura peut-être un petit délai...
je crains l'automne et l'hiver... je me demande encore comment je vais y procéder:)
et vraiment ça fait plaisir un commentaire comme ça alors toi comme les autres ne vous gênez pas:) Dim 13 Déc 2015 - 15:50 |
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